350 % d’accroissement des projets au premier semestre 2014

Ce bilan relève d’un total de 52 projets agréés par l’Agence nationale de promotion des investissements (Anapi), entre le 1er janvier et le 31 mai 2014, contre 29 projets agréés pendant l’exercice 2013.

Au moins 31 projets, soit 77 % du coût total des agréments, visent principalement le secteur des services. (BEF)
Au moins 31 projets, soit 77 % du coût total des agréments, visent principalement le secteur des services. (BEF)

Cette cinquantaine de projets représente un coût global de 1,8 milliard de dollars. Ils sont en mesure de générer plus de cinq mille emplois directs et indirects, contre 401 millions de dollars en 2013. Cette progression de l’ordre de 353 %, donne un signal positif pour l’amélioration du climat des affaires et des investissements au pays.

Ces résultats sont le couronnement des efforts

Anapi

Ces projets ainsi agréés sont, en effet, ceux de création, d’extension-diversification, voire d’extension-modernisation. Selon l’Anapi, les projets de création représentent la moitié de ceux agréés, soit un coût total de plus d’un milliard de dollars. Cette somme représente environ 56 % du coût total des investissements réalisés. Des spécialistes notent, par ailleurs, que les projets-créations produisent traditionnellement moins d’emplois que ceux d’extension.  Dans des secteurs sollicités, les services (génie civil, transport, immobilier, télécommunications, hôtellerie et autres) ont une longueur d’avance perceptible. Au moins 31 projets, soit 77 % du coût total des agréments, visent principalement ce secteur des services. Alors que le reste est constitué de dix-huit projets dans le secteur industriel (agro-alimentaire, agro-industrie) et de deux projets dans les infrastructures (matériaux de construction). A en croire ces chiffres révélés, l’agriculture continue de susciter aussi peu d’intérêt, si l’on s’en réfère au seul projet agricole, agréé pour un coût de 3 millions de dollars américains.

Privilèges 

Alors que les 47 % des projets agréés par l’Anapi visent plusieurs provinces à la fois, il se dégage qu’un intérêt est porté sur certaines provinces. Il s’agit notamment, du Bas-Congo, (deuxième position) de Kinshasa, (troisième) et de Katanga (quatrième). Pour l’Anapi, en effet, ces résultats sont le couronnement des efforts. La structure a réaffirmé sa détermination de ne pas rompre avec la tradition de rendre publics ces chiffres. Pour rappel, depuis quelque temps, l’ANAPI fournit des efforts pour faire appliquer le Code des investissements. Une séance de travail avait, récemment, été organisée avec la Direction générale des impôts (DGI). Cette rencontre s’est inscrite dans le cadre de la recherche des solutions à certains problèmes liés à l’application du Code des investissements et de 2002 du décret de 2012. Compte tenu de la pertinence des points ayant fait l’objet de cette rencontre, les responsables de l’Anapi et de la DGI ont convenu de la mise sur pied d’une commission mixte permanente. Cette dernière sera chargée d’approfondir les points ayant fait l’objet de cette réunion et de faire des propositions conséquentes.

INFO BOX

  • Une cinquantaine de projets agréés pour un coût global de 1,8 milliard de dollars.
  • Une progression de l’ordre de 353 % entre cette période et la période correspondante en 2013.
  • Il est constaté un intérêt porté sur certaines provinces.