400 millions de dollars de la KCC à la SNEL

Intervenant au premier salon de l’entreprise qui s’est tenu à Lubumbashi, un responsable de Congo Energie s’est attardé sur l’octroi d’un prêt de 400 millions de dollars américains de la Kamoto Copper Company (KCC) à la Société nationale d’électricité (SNEL) en vue de réaliser le Projet Fiabilisation, Réhabilitation,… Production et Transport (FRIPT). En 2010, KCC avait exprimé sa volonté de développer le Projet FRIPT qui devait reposer sur quelques axes prioritaires de l’exécution de ce projet. Il a fallu pour développer l’énergie électrique au Katanga, reconnaît Spyros Giourgas, identifier le besoin, procéder à l’étude de pré-faisabilité et de faisabilité et à la recherche de financement avant de signer des protocoles d’accord. Sans cette démarche, qui est une clé de réussite d’un projet de cette taille, rien de tel ne serait rendu possible ces jours.

Le Projet FRIPT, qui est constitué de 15 lots, vise également la réhabilitation de quelques groupes d’Inga II pour atteindre 1124 mégawatts, soit 63 % de la capacité totale. Le premier lot du Projet FRIPT a consisté en la fiabilisation du transport du courant électrique entre le site d’Inga et Kolwezi. Il s’agit de la réparation du rotor et du stator sur Inga I et II et à la station de conversion de Kolwezi. Sans oublier les travaux au barrage Nzilo I. Pour garantir une énergie électrique constante au Katanga, Congo Energie en partenariat avec Tractebel France, projette la construction d’un nouveau barrage Nzilo II sur la rivière Lualaba pour produire une énergie totale annuelle de 680 GWH/an avec une puissance moyenne annuelle de 77 MW. « Ce projet a nécessité une bonne étude de faisabilité complète menée en moins d’une année grâce aux actions coordonnées des équipes Congo Energie et de Tractebel Engineering S.A. Un projet prêt à se poursuivre pour répondre aux besoins de développement énergétique au Katanga », a fait remarquer Nicolas Vaudremont, directeur commercial à la direction hydraulique de Tractebel Engineering France. A ce sujet, Nicolas Vaudremont, qui vante les performances de son entreprise dans la première phase du projet Nzilo II, réalise que Tractebel Engineering France est un acteur majeur dans la production électrique. Il salue en même temps l’ouverture du gouvernement congolais par rapport à l’adoption de la loi sur la libéralisation du secteur énergétique en RD Congo. A l’horizon 2016, le Projet FRIPT fournira quelques 450 mégawatts pour KCC et ses partenaires avec une production garantie de 381 mégawatts.