À travers son agence de Kolwezi, Afriland First Bank est une banque épanouie

La banque a non seulement participé à la 3è édition de la Conférence minière de la RDC, l’un des plus importants rendez-vous d’affaires au pays, pour présenter ses produits et services, mais elle a aussi accompagné les autorités du Lualaba dans l’organisation de cet important événement rehaussé par la présence du président de la République à Kolwezi. 

CE FORUM s’est tenu du 12 au 14 septembre 2018 à l’Athénée (ex-royale), en pleine modernisation, dans la ville cuprifère de Kolwezi, province du Lualaba, sous le thème « L’exploitation minière en RDC face aux impératifs du développement durable des zones productrices : apports, rôle et responsabilité de l’État, de l’industrie minière, de la société civile et des communautés locales dans une synergie transparente à la lumière du code minier révisé ». 

Interrogé sur la motivation de la participation d’Afriland First Bank CD à la 3è édition de la Conférence minière de la RDC, Brice Miaffo, le directeur de l’agence et responsable GUT produits miniers, a déclaré à « Business et Finances » : « Notre Banque entretient une relation privilégiée avec les autorités de la province du Lualaba. En tant qu’acteur de développement, il était tout à fait normal que l’Afriland First Bank CD prenne part à ce grand événement. D’où, cet accompagnement tous azimuts, notamment dans l’organisation cet événement mais aussi dans la réalisation du bel ouvrage, à savoir l’Athénée qui a accueilli la manifestation. Notre Banque est constamment à la recherche des solutions bancaires en faveur des opérateurs économiques mais aussi de la population. Et nous sommes fiers de les présenter aux participants à ce forum ». 

Relation privilégiée

Afriland First Bank accompagne également la province du Lualaba dans la réalisation de certains projets, comme le Centre de négoce de Musompo qui va bientôt ouvrir ses portes. « C’est un projet très important pour la province, explique Brice Miaffo, car il va regrouper en sein tous les comptoirs d’achat des minerais. Nous avons accompagné la réalisation de cet ouvrage ainsi que sa mise en œuvre. » Autre exemple concret : Afriland First Bank a signé avec les autorités provinciales du Lualaba un partenariat pour le financement des PME. « Aujourd’hui, l’enveloppe est saturée et nous avons l’intention de l’augmenter dans les prochains jours pour continuer à les accompagner », annonce le directeur de l’agence de Kolwezi.

Qui présente la particularité d’avoir fait à peu près tous les métiers dans la banque. « Je viens ici avec une grosse expérience, 11 ans de métier dans la banque avec une particularité sur le crédit qui est l’une de mes spécialités, mais également sur la quasi-totalité des opérations bancaires », se décline-t-il. Brice Maffio est en quelque sorte « l’homme qu’il a fallu envoyer à Kolwezi » pour répondre aux grands défis du Lualaba. Aujourd’hui, Kolwezi est le fleuron de la RDC, le centre d’intérêt, et le Lualaba, la province pilote grâce à son potentiel particulier. 

Par conséquent, il faut une équipe de vertébrés ayant une expérience éprouvée pour répondre aux attentes de la clientèle. En effet, dans le secteur de la banque, l’expérience est une vertu cardinale, rappelle Maffio, car ça permet d’anticiper sur les choses.

Depuis environ un an qu’il est en poste à Kolwezi, Brice Miaffo est satisfait de son travail. « Énormément satisfait », dit-il, parce que sa banque entretient une relation privilégiée avec les autorités de la province. « Ce n’est pas un fait du hasard, mais c’est parce que nous avons toujours répondu aux différentes sollicitations de ces autorités. Par exemple, nous finançons la route Kolwezi-Dilolo, soit 750 millions de dollars. Cela montre déjà la taille et la dimension de ce que peut être le Groupe Afriland First Bank », fait-il savoir. Et d’ajouter : « Nous avons également un accompagnement permanent en termes de millions de dollars avec la province dont le dernier en date est de 11 millions de dollars, entièrement et uniquement financé par notre Banque. C’est vous dire à quel point nous nous impliquons dans la vie au quotidien de la province du Lualaba. » 

Éducation bancaire

Cependant, les difficultés ne manquent pas : « Nous avons constaté que beaucoup de PME et d’opérateurs économiques ne sont pas préparés à la relation bancaire. C’est pourquoi nous sommes en train de réfléchir à comment les y préparer, en partenariat bien sûr avec les autorités. » D’après Brice Miaffo, l’accès à l’accompagnement n’est pas seulement le crédit. Il y a aussi les conseils et l’éducation à la chose bancaire qui permettent un accès au financement plus évident et plus facile. « Quand on aura atteint cet objectif, alors un pas important sera franchi dans le cadre de nos objectifs globaux, qui consistent à impacter réellement la vie sociale des Lualabais », fait-il remarquer. 

D’où, l’accompagnement de la banque pour la réalisation des projets d’électrification dans les zones reculées. « Nous sommes en pourparlers avec une ONG environnementale pour un accompagnement, avec l’aide des autorités, dans le cadre de la distribution des kits électriques et d’éclairage avec panneaux solaires dans ces zones. C’est dire que l’amélioration des conditions de vie des populations de Lualaba nous intéresse au plus haut point », note le directeur de l’agence de Kolwezi. Convaincus que l’amélioration des conditions de vie dans la province du Lualaba passe par « l’émergence d’une classe moyenne ». Et par définition, la classe moyenne, économiquement, ce sont les PME.

À propos d’Afriland First Bank CD

La banque est présente dans douze des vingt-six provinces de la RDC, à travers quarante agences. En Afrique, elle présente dans quinze pays, et cette présence s’étend sur les cinq continents. Aujourd’hui, le Groupe Afriland First Bank est un « réseau planétaire » qui soutient chacune de ses filiales, notamment la filiale RDC, actuellement l’une des grandes fiertés de la banque. Qui rassure en tant que banque internationale, ayant des assises solides.

En effet, Afriland First Bank CD n’a pas la fragilité qu’on a pu observer ces dernières années dans le secteur financier en RDC. Et maintenant, elle a pour les clients une qualité supplémentaire qui est la flexibilité. « Vous arrivez à Afriland First Bank avec votre problème, notre devoir est de trouver une solution, qui peut même être au-delà de vos attentes. Nous avons donc cette flexibilité qui fait notre particularité. Nous n’avons pas de restrictions, ce qui fait qu’en interne, nous avons coutume de dire que nous pratiquons la politique de la porte ouverte. Nos portes sont toujours ouvertes et nos esprits sont aussi ouverts à cette flexibilité », lance Brice Maffio. En tant que banque d’affaires et de PME, Afriland First Bank est véritablement une « banque de développement », soutient-il. Une banque sur laquelle des administrations, des entreprises, des entrepreneurs et même des particuliers peuvent s’appuyer en « toute quiétude pour leur épanouissement ». Étant donné que dans le secteur bancaire tout le monde présente à peu près les mêmes produits, ce qui fait la différence avec les autres banques, c’est la qualité du service et la flexibilité. « Là où on va vous fermer les portes, nous, on va vous les ouvrir. Là où on va vous dire qu’on ne peut pas réfléchir, nous on va réfléchir pour vous trouver une solution. Voilà la différence fondamentale, la flexibilité et des spécificités sur certains produits ».

À Kolwezi, les comptes prisés sont essentiellement les comptes corporate. « Comme nous offrons des conditions particulières à chaque fois, nous sommes réputés être l’une des banques les moins chères du réseau, ce qui fait que nous attirons pas mal de clients. Tous nos services ont également la réputation d’être les moins chers », explique Brice Maffio. Par exemple, pour les paiements dus aux régies financières (DGI, DGDA, DGRAD), les tarifs sont les moins chers du marché, car Afriland First Bank privilégie la qualité et la relation avec la clientèle plutôt que la rentabilité au premier rang. « Nous avons pour but d’avoir le maximum des clients et des personnes avec lesquelles nous avons une interaction », conclut-il.