Banro Corporation redonne l’espoir dans le Sud Kivu et le Maniema à l’Est de la RDC

Les premiers bénéficiaires d’une bourse d’études de la Fondation Banro dans la collectivité de Luhwindja, près de Twangiza (photo Banro)
Les premiers bénéficiaires d’une bourse d’études de la Fondation Banro dans la collectivité de Luhwindja, près de Twangiza (photo Banro)

La partie orientale de la RD Congo, particulièrement le Nord-Kivu, aspire désormais à la paix et au développement depuis la victoire militaire des Forces Armées de la RDC (FARDC) sur les rebelles du M-23. Des sources dignes de foi évaluent à plus de 40 milliards $ US le montant à débourser par toutes les acteurs impliqués de loin ou de près dans la déstabilisation de l’Est pour réparer les dégâts et relancer les activités économiques dans cette partie du pays malmenée par d’incessantes guerres depuis plusieurs décennies. Si au Nord-Kivu, on assiste à un regain d’intérêt des investisseurs privés, attirés par les ressources minières de cette province (or, pétrole, tungstène, cassitérite, coltan…), le Sud-Kivu et le Maniema paraissent déjà avoir trouvé en Banro Corporation un partenaire idéal. Cette entreprise canadienne réalise de projets grandioses dont les investissements sont estimés à plus de 400 millions $ US, selon des sources autorisées.

C’est en effet en 2004 que Banro débute ses activités d’exploration dans les concessions de Twangiza en chefferie de Luhwinja, à Kamituga et Lugushwa dans le territoire de Mwenga au Sud-Kivu ainsi qu’à Namoya ou Saramabila dans la province du Maniema. Alors que la situation sécuritaire demeurait encore fragile et que seules, certaines organisations onusiennes et humanitaires osaient s’aventurer dans les coins reculés de ces deux entités administratives, Banro avait pris les risques de débuter ses travaux de prospection aurifère.

Si l’on considère le contexte sociopolitique qui prédominait particulièrement dans la province du Sud Kivu, l’opérateur a bien fait preuve de témérité, là où les bruits de botte n’avaient jamais eu pour vertu d’attirer les investisseurs. Le début de ses activités coïncide d’ailleurs avec la sortie du rapport des Nations Unies sur le lien entre l’exploitation illicite des ressources naturelles et les conflits armés dans les Sud Kivu. Banro n’y est pas épinglé mais les suspicions se portent sur l’entreprise. Cette perception négative a pris du temps pour s’effacer dans la mémoire collective. Elle va radicalement changer avec la construction de la première phase d’une mine d’exploitation d’or à Twangiza, à plus de 80 Kms de la ville de Bukavu.

Une dizaine d’années plus tard, cette compagnie a changé le visage de la province. La sécurité dans les milieux affectés par le projet n’est plus un vain mot. Pour mener à bien le projet, des routes ont été construites. Ainsi, Banro Corporation a construit et entretenu des tronçons routiers importants. C’est le cas de la route qui relie Butuza et Twangiza, longue de 37 Kms. La réhabilitation continue sur les axes routiers Kakangala- Elila (30 Kms), Kakangala-Mapale (11 Kms), sans oublier la longue route de 557 Kms qui relie plusieurs localités entre Uvira et Saramabila (Uvira-Baraka-Fizi-Lulimba-Kilembwe-Saramabila). En plus, il faut ajouter la réhabilitation des pistes d’aviation de Kamituga, Namoya et Lugushwa.

Le social n’a pas été laissé pour compte. Des fontaines d’eau potable ont été aménagées dans différents villages par la Fondation Banro, faisant passer en 2013 le nombre de postes de distribution d’eau de 20 à 50. Le plus récent projet est celui de la remise en état de l’eau potable de Nfunu desservant 10.000 personnes dans la commune de Kadutu à Bukavu dont la célébration a eu lieu le 8 décembre 2012 dans le chef-lieu du Sud Kivu. D’ailleurs, l’ajout de panneaux solaires a permis la mise en service d’un système d’éclairage public grâce auquel ces postes de distribution d’eau peuvent être utilisés jusqu’à la tombée de la nuit. A cela, il faut ajouter le développement des infrastructures scolaires à Luhwinja, Namoya, Kibiswa, Shabunda et sanitaires à Luhwinja et Lugushwa. Bien d’autres infrastructures scolaires ont été construites auparavant. Parmi celles-ci, l’on peut citer les EP Mulangane Ngweshe (240 élèves), Makwale Burhinyi, l’institut Mapale dont la célébration a eu lieu le 22 mai 2013. Troisième plus grande école secondaire construite par la Fondation Banro et onzième nouvelle école, celle-ci comprend huit classes permettant d’accommoder 340 élèves. Les 11 écoles, en plus des deux écoles supplémentaires qui ont été remises en état par la Fondation Banro, accueillent actuellement 7 300 élèves. Il y a même plus, car la Fondation Banro paie une allocation mensuelle aux enseignants des 13 écoles qu’elle a construites ou remises en état pour suppléer à leurs maigres salaires ainsi que des bourses de niveau secondaire et universitaire pour aider les jeunes souhaitant poursuivre une carrière professionnelle et technique dans l’industrie minière.

Banro fournit régulièrement en médicaments et appareils modernes les hôpitaux de Burhinyi, Kamituga, Nyangezi, l’hôpital de Panzi, l’hôpital provincial général de référence de Bukavu etc. L’hôpital de Panzi à Bukavu, où plus de 3.500 femmes victimes de violences sexuelles  sont soignées, bénéficie régulièrement d’un appui financier de la Fondation Banro. Concernant cet hôpital, il faut préciser que le 30 août 2012, la Fondation Banro et l’hôpital central général de Panzi à Bukavu ont inauguré officiellement le nouveau Centre de santé des femmes à vocations multiples pour appuyer la consultation prénatale, la planification familiale et la sensibilisation au VIH, la santé de l’enfant et d’autres activités liées à la santé des femmes. La nouvelle unité de 100 000 $ a été construite par la Fondation Banro pour l’hôpital avec des fonds recueillis lors d’un tournoi de golf qui a eu lieu près de Toronto en 2011. Faisant que cet hôpital traîne aujourd’hui une réputation mondiale dans le domaine des soins médicaux pour les femmes, incluant les femmes victimes de violence sexuelle. La Fondation Banro est également à l’œuvre dans le projet énergétique de la réhabilitation de la centrale hydroélectrique de la cité de Kamituga et de la construction du pont de Saramabila près de Namoya. Cette organisation s’investit également dans des interventions humanitaires et la réhabilitation des espaces de jeux pour la jeunesse (terrains de basket du Lycée Wima et du Corps de la paix) ainsi que la construction des marchés comme ceux de Nabuntalaga à Luhwindja.

Les activités de Banro ont généré à Luhwinja plus de 1.000 emplois directs pour les jeunes de la province, formés dans différents domaines. Au total, Banro est devenu en moins d’une décennie le plus gros employeur privé de l’Est de la République avec 4.219 travailleurs. L’impact de ses emplois se fait sentir sur l’économie locale avec la création d’autres emplois grâce au pouvoir d’achat des travailleurs de Banro. Selon les économistes, pour chaque employé travaillant pour Banro, c’est 10 autres emplois indirects qui sont créés dans l’économie locale. Pourtant, ces jeunes sombraient, après leurs études, dans le désespoir du chômage, là où d’autres encore passaient le reste de leur vie dans les carrières artisanales, sans aucune perspective pour eux-mêmes et pour leurs familles.

Il est même fait état que Banro a injecté 112 millions $ US dans l’économie locale à travers les achats des articles et services divers au Kivu.

A Twangiza, le premier lingot d’or est arrivé avant la fin de l’année 2011. Jadis considéré comme « la capitale mondiale du viol », le Kivu respire déjà la paix et le développement par la présence  des investisseurs qui côtoient déjà le milieu.

La société Banro Corporation détient à 100% cinq sites miniers dans la grande ceinture aurifère de l’Est de la RD Congo.