Barrages de Katende et Kakobola : ça va maintenant !

Le bilan a été fait par une délégation d’experts qui s’est rendue au Bandundu et au Kasaï Occidental sur les sites de construction de ces deux centrales hydro-électriques.

Le ministre des RHE, Bruno Kapandji, visitant le site du barrage de Katende
Le ministre des RHE, Bruno Kapandji, visitant le site du barrage de Katende

Une forte délégation conduite par des responsables de la cellule Gestion des centrales de Katende et Kakobola (GCK) s’est récemment rendue, à l’initiative du ministre des Ressources hydrauliques et Électricité (RHE), Bruno Kapandji Kalala, au Bandundu et au Kasaï Occidental, en vue de s’enquérir de l’état d’avancement des travaux qui s’y effectuent.

Sur place, ces spécialistes ont fait un constat positif. À Katende, il a été relevé le démarrage effectif des travaux du barrage : la base de vie est terminée et est disponible pour le personnel de chantier. Cependant une source d’eau potable est en encore au stade d’aménagement. Mais, une station de carburant de près de 20 000 litres de volume, est déjà fonctionnelle. Par ailleurs, pour maitriser la météorologie, un laboratoire spécialisé est déjà en place.

Sur le site de la centrale, les experts ont noté que l’excavation a atteint près de 30 %. Des bulldozers sont à pied d’œuvre pour remplir cette tâche confiée à l’entreprise indienne, Angélique International Limited. Le canal d’amenée, long de 120 m, large de 30 m et profond de 10 m, connaît une excavation d’environ 35%.

Par contre, l’état rocailleux de la roche du site ne facilite pas une creusée rapide. Les dynamites sont donc utilisées pour casser la roche. Cet aspect a, par ailleurs, pour avantage de pourvoir au chantier des pierres nécessaires à la construction du barrage. La fin de travaux de cette centrale est fixée à mars 2016. Le contrat de construction signé en juillet 2011, est entré en vigueur en mai 2012.

La centrale de Katende sera, par ailleurs, équipée de quatre groupes de seize mégawatts chacun pour une capacité maximale installée de soixante-quatre mégawatts. Il est aussi prévu la construction de quatre lignes électriques dont les tensions et les distances seront déterminées après les études de faisabilité.

Tout est mis en œuvre par le gouvernement de la République et ses partenaires indiens afin de respecter les échéances arrêtées. 

Extrait du rapport des experts

L’énergie électrique produite par ce barrage alimentera les villes de Kananga, de Mbuji Mayi, de Tshimbulu et de Bonkonde. Au niveau du gouvernement, le ministre des Ressources hydraulique et Electricité, qui suit l’avancement de ces travaux, attend les rapports des études géologiques en cours. Les études portant sur la topographie et les plans d’infrastructures de la centrale sont terminées.

Respect du délai

À Kakobola, dans le Bandundu, les choses sont beaucoup plus avancées. Le camp de vie pour personnel indien, les bureaux, le laboratoire, le guest house et les routes internes du site sont terminés. Les travaux de génie civil sont presque à leur terme. Il ne reste que quelques interventions au niveau du canal de fuite, dans le bétonnage de la chambre de mise en charge et sur les supports des conduites forcées.

La centrale de Kakobola sera alimentée de trois groupes de 3,5 Mégawatts chacun, pour une capacité totale de 10,5 Mégawatts. Trois lignes de transport électriques seront construites et vont alimenter les villes de Kikwit, de Gungu et d’Idiofa.

Tournant au ralenti depuis leur lancement, les travaux de ces deux centrales hydrauliques ont pris une allure encourageante.