Bientôt une usine de traitement des ordures en RDC

La RDC sera bientôt dotée d’une usine de traitement des ordures. La nouvelle a été donnée à la presse par M. Malungana Madala, directeur de la firme sud-africaine BVUM Investissement, spécialisée en la matière qui a discuté dernièrement de la matérialisation du projet avec le ministre de l’Industrie, Petite et Moyenne Entreprise, (IPME) Rémy Musungayi.

Selon l’investisseur, son usine aura comme matière principale des ordures principalement des sachets non dégradables qui seront traités pour la fabrication de plusieurs articles variés en plastic. Au delà, de cette activité, la nouvelle société va exporter vers le Japon des déchets solides recyclés qui seront transformés en pièces de rechange des véhicules.

En réaction, le ministre a manifesté sa joie car, a-t-il fait savoir, la construction de cette usine vient couronner des efforts qu’il a toujours déployés pour débarrasser Kinshasa, en particulier et la République Démocratique du Congo, en général de toutes les ordures. L’interdiction de la vente de l’eau en sachet constitue une partie de son combat. Il a encouragé le sud-africain à qui il a promis des facilités pour implanter son entreprise. Il lui a donné de bonnes assurances sur l’amélioration du climat des affaires en RDC dont les conditions d’ouverture d’entreprise ont été nettement assouplies et réduites. Avec l’adhésion de la RDC au traité de l’Ohada, les investissements seront désormais sécurisés dans ce pays, a-t-il dit.

Auparavant, il avait réaffirmé son engagement à soutenir la sacherie de Kisantu rénovée lors de la séance de travail qu’il avait présidée en l’intention des membres du comité de gestion de cette entreprise fabricant le sachet, installée à Kisantu dans le Bas-Congo. Le ministre qui était en face d’une délégation quadripartite composée outre de la Sacherie de Kisantu «SAKI», en faillite et de la Cimenterie de Lukala, CILU, de la Cimenterie de Kimpese CINAT et du Fonds pour la Promotion de l’Industrie FPI a encouragé cette initiative. Il a exhorté le FPI à soutenir SAKI avec des capitaux frais pour renaître avant de saluer la volonté de deux cimenteries à passer des commandes des emballages de leur produit à la Sacherie de Kisantu. Ainsi, dès que SAKI sera opérationnelle, elle trouvera des moyens de payer ses créances auprès des tiers et va sortir du cycle de son grand passif. Il a noté qu’avec la reprise effective des activités de SAKI, le personnel resté longtemps dans l’errance sera désormais sédentaire.

Cependant, le ministre Musungayi a rappelé à SAKI la mesure gouvernementale interdisant la production, la commercialisation et l’exportation des sachets et autres emballages non biodégradables.