Citi, une expérience au service de l’économie nationale

Cette année, le magazine African Banker  a décerné son trophée Carrière exemplaire à Citibank. C’est une marque de reconnaissance à la banque qui a formé pas mal de managers qui excellent dans les banques en Afrique.

Pour l’anecdote, le trophée Carrière exemplaire d’African Banker est d’habitude attribué à une personnalité. C’est donc pour la première fois que cette récompense est allée à un établissement bancaire, en l’occurrence à Citi, en reconnaissance de sa « remarquable contribution » au secteur bancaire africain depuis son implantation sur le continent. Tous sont d’accord que la banque a formé des élites africaines de la banque, qui dirigent aujourd’hui bien des établissements financiers en Afrique. « Citi, c’est avant tout une vision. C’est cette vision, empreinte de bonnes pratiques professionnelles, qui a été couronnée par le très sérieux African Banker », a commenté un spécialiste à Kinshasa.

Citibank est une des plus anciennes filiales du groupe en Afrique subsaharienne. Citi, une banque internationale, avec son siège à New York, existe depuis plus de 200 ans. Elle est présente dans plus de 100 pays à travers le monde et à la fois une véritable banque panafricaine. La banque est présente en République démocratique du Congo, particulièrement à Kinshasa, depuis 1971. Ce n’est qu’en en 2013qu’elle a ouvert une succursale  à Lubumbashi, pour « répondre aux besoins de l’industrie minière, moteur de l’économie congolaise, en renforçant l’offre de services financiers à ce secteur ». Elle reste à ce jour la seule banque américaine opérationnelle en RDC.

Produits et services

Les services bancaires de Citi sont fournis à des clients qui sont notamment le secteur public, les organisations non-gouvernementales, les filiales locales des multinationales ainsi que les entreprises locales et les institutions financières. En phase avec la stratégie développée par la maison-mère pour l’Afrique, Citi-RDC offre des services bancaires qui comprennent la gestion de trésorerie, les opérations de change et de couverture, et des solutions commerciales aux filiales de sociétés multinationales opérant en RDC, aux entreprises locales, aux institutions financières ainsi qu’au secteur public, dont le gouvernement. La Citi reste une référence pour les investisseurs internationaux qui cherchent des occasions d’affaires potentielles dans le pays, affirme la directrice Générale Viviane Bakayoko. L’exploitation minière et l’énergie étant les industries prioritaires.

En effet, grâce à son réseau mondial, la Citi est particulièrement bien placée pour aider à exploiter les marchés internationaux des capitaux, indispensables stratégiquement pour bien des pays en voie d’émergence.

La banque a une solide expérience de conseiller de référence et d’arrangeur principal auprès des États d’Afrique subsaharienne en cette matière. Elle est aussi très active dans la collaboration avec le gouvernement quant à l’accès aux capitaux étrangers. « Une équipe pluridisciplinaire est disponible au sein de la Citibank pour l’élaboration des solutions répondant aux besoins des emprunteurs comme des investisseurs pour les projets de grand standing et d’importance nationale dans divers domaines », explique Viviane Bakayoko.

Engagement

L’engagement de Citibank aux cotés de ses clients est primordial grâce notamment à son leadership technologique et aux solutions innovantes qu’elle apporte. Quoi de plus normal que Global Finance lui décerne à plusieurs reprises la distinction de « meilleure banque en ligne » en RDC. En effet, l’offre de la Citi en RDC consiste à fournir une panoplie de « solutions sur mesure » destinées à améliorer l’efficacité dans la gestion des flux de trésorerie, de commerce extérieur et d’opérations de change. La banque travaille à « financer » et « stimuler » le secteur public. Par ailleurs, elle octroie des financements « structurés directs », adossés aux bailleurs de fonds ou aux agences de crédit à l’exportation.

Depuis son implantation en RDC, Citi élabore des solutions répondant aux « besoins » des emprunteurs comme des investisseurs pour les projets de « grand standing » et « d’importance nationale » dans les domaines des infrastructures de transport, de l’électricité, tel que le barrage hydroélectrique d’Inga, la ligne HT Inga-Shaba et la construction de l’aéroport de Goma. En 2008-2010, Citi Congo a émis pour le compte de la BCECO/SNEL des crédits documentaires irrévocables et confirmés en faveur des fournisseurs étrangers de matériels électriques contre la lettre d’engagement d’IDA/Banque mondiale à concurrence de 300 millions de dollars sur une durée à moyen terme.

En 2011, en partenariat avec le gouvernement, la banque a structuré et émis des crédits documentaires pour la rénovation du Grand Hôtel Kinshasa/Pullman. En 2014, la Mission de l’ONU pour stabilisation du Congo (MONUSCO) a reconduit pour dix ans le mandat de la Citi relatif à la gestion efficiente de sa liquidité ainsi que de ses paiements, après le mandat initial octroyé en 2009.

En 2015, Citi Congo a été mandatée pour la gestion rationalisée et sécurisée du prêt multilatéral en faveur de Nyumba Ya Akiba pour la construction d’une usine de ciment à Kimpese dans le Kongo-Central.Sur le plan de la responsabilité sociale, la banque célèbre chaque année la Journée de contribution aux communautés.

C’est une activité consacrée aux œuvres culturelles, sociales et philanthropiques en faveur des centres de santé, écoles, orphelinats… En 2014, Citi a créé en son sein un forum des femmes en vue de la promotion du leadership féminin en RDC. À travers la promotion de l’excellence, la banque a instauré un programme annuel « Management Associate », qui consiste en une formation bancaire adossée à une rotation dans plusieurs corps de métier ou départements dans différents pays, afin de renforcer le savoir et accroître la compétence des candidats et d’en faire des leaders de demain à la Citi.

Enfin, la vision de la Citi est de renforcer les capacités. En partenariat avec le gouvernement, elle s’attèle à partager « les bonnes pratiques professionnelles » à travers une « approche consultative ». Par exemple, en 2014, Citi avait organisé une importante session de formation sur les financements concessionnels et non concessionnels, en tant que « conseiller de référence et arrangeur principal » auprès des États d’Afrique subsaharienne pour l’accès aux marchés internationaux des capitaux.

En 2014 et 2015, elle a organisé plusieurs autres conférences en rapport avec les projets sino-congolais afin de promouvoir les investissements de la Chine en RDC ainsi que des solutions idoines de financement, gestion de liquidité, opérations de change et de commerce extérieur. Par ailleurs, la banque organise des formations semi-annuelles en faveur de sa clientèle, axées sur la réglementation de change, le paiement des taxes, et toutes les autres redevances obligatoires.

En mars 2016, la Citi-RDC a organisé, avec le concours de l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC) et le soutien du cabinet du 1ER Ministre, une table ronde sur les médias financiers. Une vingtaine de journalistes, dont certains sont venus de Lubumbashi et de l’Ituri, ont participé à cette rencontre au Kempinski Hotel Fleuve Congo de Kinshasa. À travers cette session de mise à niveau des capacités des journalistes, l’objectif des organisateurs a été d’aider à l’émergence d’une presse économique responsable et qui ne soit pas aux commandes des politiques et des milieux d’affaires que Kasonga Tshilunde, le président de l’UNPC, a appelée de tous ses vœux.