Le groupe Fleurette se lance dans les infrastructures

La RDC accuse un déficit énorme dans le développement des infrastructures. Sur 152.400 km de tronçons dont 145.000 km de routes nationales, régionales et des pistes secondaires rurales et de 7400 km d’axes urbains, seuls 2% sont revêtus et la plupart se trouvent dans un  état de délabrement avancé. C’est ce constat qui a certes amené le groupe Fleurette,  propriété de l’homme d’affaires israélien Dan Gertler, et le conglomérat  brésilien Andrade Gutierrez à signer, le 23 avril, un accord pour la création d’une  co-entreprise spécialisée dans ce secteur. Elle aura pour objectif  de réduire «la dépendance énergétique du pays, moderniser les voies ferroviaires et routières».

Spécialisée dans les infrastructures, Andrade Gutierrez a déjà construit quatre aéroports et plusieurs routes en Afrique subsaharienne.  Associé au groupe Fleurette détient déjà plusieurs intérêts dans le secteur minier en RD Congo, la co-entreprise va apporter du nouveau souffle dans l’investissement d’un secteur dont le pays a le plus besoin pour prendre l’envol. Les besoins d’investissements dans le secteur des infrastructures sont réels dans ce pays qui, en plus des routes, possède 270 aéroports dont 5 internationaux, 5.033 km des voies ferrées à moderniser, 1965 ponts faisant 25.130 mètres linéaires, 16.238 km de voies navigables avec 10 ports dont 7 fluviaux et 3 maritimes, selon un rapport des statistiques 2013. Cet accord va favoriser la création d’emplois et le développement de l’industrie extractive en RD Congo.