RCA: la Seleka exige la partition du pays

Le chef de la délégation Seleka, Mohamed-Moussa Dhaffane, a demandé le lundi 21 juillet, la partition de la Centrafrique comme préalable à la signature d’une cessation des hostilités.

Le mardi 22 juillet, cette délégation a manqué au rendez-vous de la deuxième journée du Forum pour la réconciliation nationale en Centrafrique. L’ex-rébellion Seleka n’était pas présente à la reprise du dialogue. Les travaux n’ont donc pas pu reprendre comme cela était prévu dans la capitale du Congo. L’on évoque un simple faux départ du côté de Brazzaville. Mais depuis lundi, le groupe armé multiplie les sorties et montre peu de bonne volonté pour parvenir à un accord. Pour Mohamed-Moussa Dhaffane, les musulmans n’étant plus tolérés qu’au nord du pays, il faudrait qu’il y ait une séparation au nom de la paix, à partir du moment où ils sont persécutés dans cette partie du pays.