La consommation privée et l’investissement boostent la croissance du PIB

Selon l’OCDE, leur contribution à l’économie au cours du trimestre précédent est positive, ce qui laisse entrevoir de bonnes perspectives pour la suite.

 

Le produit intérieur brut (PIB) réel de la Zone OCDE a augmenté de 0,7 % au deuxième trimestre de 2017, comparé à 0,5 % au trimestre précédent, selon des estimations provisoires. Les contributions de la consommation privée et de l’investissement ont augmenté de 0,5 et 0,3 point de pourcentage respectivement (en hausse par rapport à 0,3 et 0,2 au trimestre précédent) alors que la réduction des exportations nettes a tiré vers le bas la croissance du PIB de l’OCDE de 0,1 point de pourcentage. Les contributions de la consommation des administrations publiques et de la reconstitution des stocks ont été négligeables.

Selon l’Organisation pour la coopération et le développement économique, les moteurs de la croissance du PIB ont été différents dans les sept grandes économies. Au Canada, par exemple, la croissance du PIB a augmenté à 1,1 % au second trimestre de 2017 (en hausse par rapport à 0,9 % au trimestre précédent), grâce au rebond de la balance commerciale qui a contribué 0,1 point de pourcentage, (en hausse après moins 1,1 au trimestre précédent). Cependant, la contribution de l’investissement est tombée à 0,1 point de pourcentage après 0,6 point de pourcentage au trimestre précédent. La contribution de la consommation privée s’est légèrement ralentie (à 0,6 point de pourcentage). Aux États-Unis, la croissance du PIB a progressé à 0,8 %, comparé à 0,3 % au trimestre précédent, principalement portée par une contribution plus forte de la consommation privée et de la reconstitution des stocks (0,6 et 0,0 point de pourcentage respectivement, en hausse après 0,3 et moins 0,4). L’investissement et les exportations nettes ont ajouté 0,1 point de pourcentage chacun.

Balance commerciale

Au Japon, la croissance du PIB a augmenté à 0,6 %, comparé à 0,3 % au trimestre précédent. La consommation privée et l’investissement (contribuant 0,5 et 0,4 point de pourcentage respectivement, comparé à 0,2 et 0,1 au trimestre précédent) ont été les principaux moteurs de la reprise mais ces effets ont été partiellement contrebalancés par une détérioration de la balance commerciale (moins 0,3 point de pourcentage après 0,1). En Allemagne, la croissance du PIB s’est ralentie à 0,6 % au second trimestre de 2017 (en baisse par rapport à 0,7 % au trimestre précédent).

La contribution plus forte de la consommation privée (0,4 point de pourcentage, en hausse après 0,2) et la forte reprise de la reconstitution des stocks (0,2 point de pourcentage après moins 0,7), ont été compensées par une contribution négative des exportations nettes (moins 0,3 point de pourcentage, comparé à 0,6) et par un ralentissement marqué de l’investissement. La croissance du PIB a été stable en France (à 0,5 %), du fait que le fort rebond des exportations nettes (0,6 point de pourcentage, en hausse par rapport à moins 0,6 au trimestre précédent) et la contribution plus élevée de la consommation privée (0,2, en hausse après 0,0) aient été largement contrebalancés par un important déstockage (qui a contribué moins 0,5 point de pourcentage, comparé à 0,7 point de pourcentage au trimestre précédent).

Au Royaume-Uni, la croissance du PIB réel est resté inchangée (0,3 %) au second trimestre, du fait que la reprise vigoureuse des exportations nettes (qui ont contribué 0,4 point de pourcentage, comparé à moins 0,4 au trimestre précédent) ait été partiellement compensée par le déstockage (mois 0,4 contre 0,3). En Italie, la croissance du PIB a reculé à 0,3 %, en baisse comparé à 0,5 % au trimestre précédent, reflétant principalement une détérioration des contributions des exportations nettes (moins 0,3 point de pourcentage, en baisse après 0,3), de la consommation privée (0,1 point de pourcentage, en baisse après 0,4) et de la consommation des administrations publiques (0,0 point de pourcentage, en baisse après 0,1).Ces effets ont été partiellement contrebalancés par les contributions plus fortes de la reconstitution des stocks (0,4 point de pourcentage, en hausse après 0,1) et de l’investissement (0,1 point de pourcentage, en hausse par rapport à moins 0,4 au trimestre précédent).