L’Association nationale des villes et communes de la RDC a tenu sa première assemblée générale

Une vue sur le boulevard du 30 juin, à Kinshasa.
 Une vue sur le boulevard du 30 juin, à Kinshasa.
Une vue sur le boulevard du 30 juin, à Kinshasa.

L’Association nationales des villes et communes de la RDC (ANVC/RDC) a tenu du 20 au 22 mars dans la salle Algarve, à Kinshasa, sa première assemblée générale. Ces assises ont connu la présence de vingt et un maires et cinquante cinq bourgmestres venus de dix provinces du pays, en plus de vingt-quatre de la capitale congolaise. Mais, la présence des autorités politico-administratives de la province du Nord-Kivu, particulièrement, a été considérée par le président de cette association, le gouverneur de la ville-province de Kinshasa, André Kimbuta Yango, comme la conséquence de la paix retrouvée dans l’est du pays.
Les trois jours des travaux ont permis aux participants d’échanger les expériences et de renforcer leurs capacités et compétences réciproques. Ils ont, enfin permis d’établir un document final contenant les aspirations de cette association ainsi que les perspectives dans le cadre du processus de décentralisation et de la gestion de leurs entités respectives.

Comme base des travaux, les participants ont suivi quatre exposés présentés par des experts et des autorités, membres du gouvernement provincial de la ville-province de Kinshasa. Le premier sujet a été « décentralisation et développement », présenté par le professeur Vunduawe te Pemako, alors que le second avait trait au « Dialogue frontalier et paix », par le gouverneur du Sud-Kivu, Marcellin Tshisambo. La « Réforme de la territoriale » a été présentée par l’inspecteur de la territoriale, Odon Musasa. Le ministre provincial Guy Matondo Kingolo avait développé sur « La mise en place des centres d’ordonnancement au niveau des communes ».

L’échange d’expériences a été soutenu par les maires de Kolwezi, Goma et Kananga ainsi que les communes de Bagira, Lemba et Limete.

Un combat permanent

Les participants ont noté que, la décentralisation, comme la démocratie, est un combat permanent qu’ils sont déterminés à gagner. Alors qu’il faudra également surmonter le défi du dialogue transfrontalier, à l’instar des pays des grands lacs.
Un autre défi, selon les participants, est la réforme territoriale, qui sera relevé avec le concours de la décentralisation. Pour eux, la mise en place des centres d’ordonnancement reste l’outil efficace pour une gestion efficace et efficiente des Entités territoriales décentralisée (ETD).

Par-delà tout, notre ambition commune doit être celle de faire de l’ANVC, un instrument majeur au service de la cohésion nationale et lui permettre de jouer un rôle important dans la mise en œuvre de la décentralisation, la restauration de l’autorité de l’Etat et la consolidation de la paix. Cette paix qui est un préalable indispensable pour créer et renforcer les condition du bien-être de nos populations
André KImbuta

Soulignant l’importance ces assises, le président de l’ANVC/RDC, André Kimbuta a noté que les objectifs de cette association se résument notamment au développement local de leurs entités respectives. « Par-delà tout, notre ambition commune doit être celle de faire de l’ANVC, un instrument majeur au service de la cohésion nationale et lui permettre de jouer un rôle important dans la mise en œuvre de la décentralisation, la restauration de l’autorité de l’Etat et la consolidation de la paix. Cette paix qui est un préalable indispensable pour créer et renforcer les condition du bien-être de nos populations », a souligné le gouverneur de Kinshasa. Pour André Kimbuta Yango, ces recommandations résument le vœu, les orientations et les indications précises reçues du président d’honneur de cette association, le chef de l’Etat, Joseph Kabila.

André Kimbuta, qui a également précisé le contour de ces travaux, en considérant qu’ils ont offert un cadre idéal et in moment propice par excellence pour des échanges d’expériences et le renforcement des capacités et des compétences réciproques, a noté que cette rencontre était l’expression de la nouvelle dynamique de gouvernance dite participative et axée sur les résultats, à la quelle adhèrent les maires et les bourgmestres du pays, considérés comme principaux animateurs des ETD, dont la place et le rôle demeurent essentiels pour la vitalité du tissu économique et social ainsi que du cadre politico-administratif au niveau local.
L’ANVC/RDC, qui tient compte des fondamentaux que sont la solidarité, le partage et les échanges de bonnes pratiques, se propose également, selon son président, André Kimbuta, de mettre en place un véritable réseau municipal à même de soutenir les gouvernements provinciaux ainsi que le gouvernement de la République dans les efforts visant la mise en œuvre du programme de la Révolution de la modernité initié et impulsé par le chef de l’Etat, Joseph Kabila. Alors qu’entant que plate-forme, cette association offre un cadre permanent de concertation, en vue de favoriser la dynamique de cette coopération au niveau local, mais également l’intégration des ETD dans le mouvement associatif international. « Aussi, dans le contexte actuel où les disponibilités financières sont contraignantes, elle tâchera, en particulier, de faire émerger des initiatives concertées, en mutualisant les projets et les moyens de leur réalisation », a expliqué le président de l’ANVC/RDC.