Le plaidoyer de Mary Robinson pour un investissement économique robuste dans les Grands Lacs

Des progrès remarquables ont été réalisés dans l’application de cet accord-cadre d’Addis-Abeba. Mais avec le retour de la paix, il faut penser à l’investissement économique. C’est ce qu’a déclaré l’envoyée spéciale du Secrétaire général de l’Onu dans cette région, Mary Robinson, lors de sa visite à Bukavu le mardi 8 avril. Elle a déclaré :«Je crois que le plus important en ce moment, ce sont les plans d’action DDR [Démobilisation, désarmement et réinsertion des groupes armés] et les élections naturellement».

Elle s’est également interessé au sujet relatif au développement en déclarant :«Je crois que vous allez voir aussi du développement aussi. Nous sommes en train d’organiser une conférence pour l’investissement privé pour les Grands Lacs. Alors nous avons commencé à faire des contacts, il y a beaucoup d’intérêt». Parmi les progrès accomplis depuis la signature de ce l’accord-cadre d’Addis-Abeba par onze Etats africains, elle a évoqué notamment l’existence dans les pays des Grands-Lacs «des engagements nationaux et les mécanismes de suivi.» Des mécanismes et comités de suivi nationaux qu’elle dit avoir rencontrés plusieurs fois. Elle a pris langue avec de nombreuses couches de la population dont la société civile locale, les représentants des femmes et les survivantes des violences sexuelles à qui elle a donné un message d’espoir pour une paix rapide qui mène vers le développement. «Je veux vraiment que la mentalité de la région change un peu. Oui on a des problèmes de sécurité, on a des problèmes de groupes armés, mais on a aussi le potentiel. Quand je vois ces pays, je suis plein d’espoir et c’est l’accord-cadre d’espoir avec lequel je travaille», a-t-elle poursuivi. L’accord était signé dimanche 24 févier 2013 à Addis-Abeba.