Rabat fait la com sur les préparatifs du SIAM 2018

La 13e édition du Salon international de l’agriculture au Maroc sera le lieu privilégié des négociations des partenariats agricoles, tant au plan régional qu’au plan mondial.

 

Le commissaire général au Salon international de l’agriculture au Maroc (SIAM), Jawad Chami, invite les représentants des missions diplomatiques accréditées dans le royaume du Maroc à relayer l’écho de cet événement prévu du 24 au 28 avril à Meknès.

Le SIAM, a indiqué Jawad Chami, se veut « une plate-forme de promotion, d’échange, de réflexion, d’innovation et de connexion pour tout le continent africain ». Il s’inscrit dans la volonté du royaume à accompagner ses partenaires du continent dans le co-développement des projets liés à l’agriculture et l’agroalimentaire. L’édition 2018 sera dédiée au tandem « Marchés agricoles et logistique ». Cette thématique souligne la forte dépendance du secteur agricole au développement des réseaux logistiques et entend y apporter des réponses. À travers ce salon, les organisateurs veulent également rappeler « qu’à l’ère de la globalisation, les distances diminuent et nous devenons tous plus interdépendants en matière de commerce et d’économie ». D’où l’intérêt pour mobiliser davantage de professionnels des secteurs de l’agriculture, de l’élevage, de l’agroalimentaire, les constructeurs de machines-outils, institutions de finance et d’appui technique, et collectivités locales, aux quatre coins du monde, à prendre part à ce rendez-vous du printemps prochain.

Lors de l’édition 2017, inaugurée par le président guinéen, Alpha Condé, en sa qualité de président de l’Union africaine (UA), le SIAM avait drainé 810 000 visiteurs, 1 350 exposants et 66 pays d’Europe, d’Afrique et Moyen-Orient, d’Asie, d’Amérique et de l’Océanie.  En Afrique centrale, le Cameroun et le Gabon y avaient pris une part active, alors que le Tchad attend de signer une convention de partenariat avec ce salon qui présente énormément des opportunités de développement des partenariats public-privé, selon son commissaire général.