« Touches pas à mon drapeau »

L’outrage au drapeau Congolais est passible de sanction. Contrairement aux nouvelles pratiques que nous déplorons, le drapeau national n’est pas qu’un tissu qui flotte, délavé, souvent effiloché, dans nos rues, c’est l’âme de tout un peuple. Il est notre histoire. Il appartient à chaque citoyen de ce pays. Il est sans couleur politique ni ethnique et il n’a jamais tué personne. Il est le dernier rappel de ceux qui nous ont porté au monde. Par conséquent, nous n’avons aucune raison de l’outrager.

L’outrage au drapeau est inscrit dans notre Code pénal et les auteurs de ces agissements doivent donc être punis par la loi à son article 138 du Code pénal congolais.

Par respect pour la patrie, il est universellement condamné, par la loi ou du moins par la morale et la fierté d’appartenance à une nation, de laisser flotter un drapeau dégradé, décoloré, sale ou qui s’est enroulé autour de son mât, plus encore de s’en servir comme nappe de table pendant les cérémonies officielles, etc. Je me sens, paradoxalement, touchée par l’outrage au drapeau national et je souhaite que la justice puisse punir les outrages à la suite de son mauvais usage.

Campagne de sensibilisation

Nous prévoyons, à cet effet, une campagne de sensibilisation dénommée « Touches pas à mon drapeau » qui consistera à :

• Faire jaillir cette fierté nationale et patriotique dans les cœurs des Congolais ;

• Sonder les Congolais pour savoir ce que le drapeau national représente pour eux et les informer des choses à faire et à ne pas faire avec cet emblème ;

• Lancer un appel à tous les Congolais au respect du drapeau national et à son culte. Cet appel témoigne du lien absolument intime entre un citoyen et son pays.

Notre drapeau, j’y tiens. C’est notre fierté, cette fierté que personne ne peut nous enlever. Je m’insurge contre tout type d’actes d’incivisme contre les symboles de l’État. Ces symboles ont pour vocation de stimuler l’esprit de patriotisme et le désir ardent d’appartenir à un pays, que l’on doit défendre à tout prix, contre tout acte de profanation. Pour cela, les symboles exigent à tout citoyen congolais une allégeance personnelle et collective. La protection des valeurs essentielles est non négociable.

L’outrage au drapeau est inscrit dans notre Code pénal et les auteurs de ces agissements doivent donc être punis par la loi à son article 138 du Code pénal congolais qui érige en infraction l’outrage à l’emblème du pays. Cet outrage peut s’entendre comme tout acte, tout geste susceptible d’affecter l’intégrité du drapeau ou de dégrader sa valeur emblématique et symbolique représentative de l’identité et de l’unité nationale.

Ainsi, je sollicite l’implication de l’État sur la nécessité de faire respecter la loi pour sanctionner tous les cas d’actes intolérables. L’autorité pourrait imposer aux Congolais le respect dû à l’État generic viagra usa. Il y a des valeurs tout comme les symboles de l’État avec lesquelles on ne peut, sous aucun prétexte, plaisanter. Pour la simple raison qu’elles (ces valeurs) constituent un repère, et même les bases de fixation auxquelles le pays s’identifie tant sur le plan interne qu’externe.

Hommage aux combattants, morts ou vivants. Ceux-là même qui, de leur main droite, ont prêté serment pour défendre, au péril de leur vie, le drapeau et la patrie.