230 bus attendus pour fluidifier le transport en commun à Kinshasa

Deux bus de la société New Transkin à Kinshasa, (photo BEF)
Deux bus de la société New Transkin à Kinshasa, (photo BEF)

Le transport en commun sera bel et bien fluidifié à Kinshasa en 2014, grâce à l’arrivée de 230 nouveaux bus de New Transkin attendus au cours de l’année. Ces engins renforceront ainsi le parc automobile de cette société qui compte à ce jour 70 bus. Parallèlement il s’exécute, à la grande satisfaction générale, des travaux de la modernisation de la voirie urbaine.
C’est le gouverneur de la ville, André Kimbuta Yango, en personne qui a donné l’information lors de l’échange des vœux entre l’administration urbaine et les entités de base. L’autorité urbaine a insisté sur la poursuite des travaux de réhabilitation et modernisation des principales artères. Le gouverneur a notamment cité les avenues Kulumba, à Masina, et Mabenge, au Camp Luka, en pleine réhabilitation, et la route menant vers le cimetière « Entre ciel et terre », avant d’annoncer l’arrivée dans les prochains jours, de 15 véhicules anti-incendie pour faire face à la demande sans cesse croissante des populations en désarroi.
Le locataire de l’hôtel de ville a aussi épinglé d’autres actions que son gouvernement entend mener à court, à moyen et à long termes. Il s’agit notamment de la distribution de 10.000 bancs pupitres dans les écoles, du démarrage des travaux d’aménagement du nouveau bâtiment de l’Hôtel de ville de Kinshasa et de la construction d’une école moderne au sein de la concession abritant le Complexe scolaire Kimbuta, dans la commune de Kasa-Vubu.
Pour le numéro 1 de la ville, ces réalisations vont couronner des efforts entrepris en 2013 qui fut une année des projets effectivement matérialisés. C’est le lieu de rappeler l’acquisition du premier lot de bus New Transkin, le lancement des travaux d’assainissement des grandes artères et leurs emprises, la gestion intégrée des sachets, la mise sur pied d’un corps de sapeurs pompiers, l’appui à l’opération de nettoyage de la ville des bandits appelés « kuluna » et des shégués.
Par ailleurs, André Kimbuta a saisi l’occasion pour demander aux églises de s’abstenir des pollutions sonores. Pour lui, d’une part, « tout homme a droit de prier à l’église de son choix » mais, de l’autre, reconnaitre aussi que « tout home a besoin du repos et du calme, dans un climat empreint de sérénité, là où il vit ». Une commission chargée d’examiner la situation administrative des églises est déjà à pied d’œuvre, a-t-il dit, avant de noter que celles qui ne seront pas en règle fermeront carrément leurs portes.