Christophe Carret fait confiance au 1ER Ministre sur l’avenir du partenariat entre la RDC et la Banque mondiale

Depuis leur réengagement en 2001, la Banque mondiale et les autres partenaires n’ont plus fait d’appui budgétaire à la RDC. Le directeur pays de la BM apprécie la détermination de Sylvestre Ilunga Ilunkamba à réaliser les 11 réformes exigées par son institution en vue d’un nouvel appui.

SI NOUS PARVENONS à conclure positivement le processus, a déclaré Jean Christophe Carret, le directeur des opérations de la Banque mondiale en République démocratique du Congo et en République du Congo, « ça sera une grande victoire du partenariat ». Jean Christophe Carret et son équipe ont été reçus à nouveau le mardi 11 août par Sylvestre Ilunga Ilunkamba, le 1ER Ministre, à l’hôtel du gouvernement sur le boulevard du 30 Juin. Le représentant résident de la Banque mondiale dans notre pays a rappelé qu’il échange régulièrement avec le 1ER Ministre. La semaine dernière, accompagné d’experts, il est allé auprès de Sylvestre Ilunga Ilunkamba pour « discuter de l’état d’avancement des dossiers les plus importants dans le cadre du partenariat entre la République démocratique du Congo et la Banque mondiale ». 

Surmonter la crise

L’un de ces dossiers importants du moment de ce partenariat, justement, a-t-il déclaré, c’est la préparation d’un appui budgétaire qui va permettre d’aider le pays à surmonter le ralentissement de l’économie dû à la pandémie de Covid-19.  Jean Christophe Carret souligne que cette aide budgétaire « est souvent assez compliquée à préparer » car elle est conditionnée à « une matrice des réformes politiques et économiques ambitieuses ». La séance de travail de la semaine dernière entre les experts de la Banque mondiale et ceux de la primature autour du 1ER Ministre a porté essentiellement sur « la revue de l’avancement par le gouvernement de la réalisation des 11 réformes de politique économique qui constituent cette matrice ». Le directeur des opérations de la Banque mondiale se veut rassurant : « La réunion s’est très bien passée parce que 7 de ces 11 mesures sont déjà très avancées, voire acceptées pour certaines d’entre elles, par nos avocats.  Nous avons donc parlé de 4 mesures qui restent à finaliser, avant que nous ne puissions présenter cet appui budgétaire. » D’abord au CEO en leadership, puis, s’il est accepté, au conseil d’administration de la Banque mondiale.« Cet appui budgétaire est vraiment très emblématique parce qu’il intervient à un moment où le monde entier doit faire face à une situation très compliquée due au ralentissement très fort de l’économie mais aussi à un moment particulier du partenariat entre la RDC et la Banque mondiale », a insisté Jean Christophe Carret. 

Qui apprécie l’engagement de Sylvestre Ilunga Ilunkamba à réaliser ces 11 réformes afin de faire bénéficier la RDC de cet appui de la Banque mondiale.