Les recommandations du FMI

Dans ce contexte, le FMI appelle à améliorer la gouvernance et la transparence dans la gestion des ressources naturelles ainsi qu’à renforcer le contrôle des entreprises publiques du secteur minier. L’adoption de mesures correctives dans ce domaine pourrait préparer le terrain pour des discussions sur un éventuel nouvel accord. Le FMI souligne qu’il est nécessaire d’accélérer les réformes, notamment en adoptant un code minier et une loi sur les hydrocarbures conformes aux meilleures pratiques internationales. Il encourage le respect intégral des critères de l’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE) et l’adoption d’un cadre renforcé pour la lutte contre le blanchiment des capitaux. À cet égard, le FMI recommande une meilleure gestion de la fiscalité minière et des actifs miniers de manière à éviter un manque à percevoir de la part des entreprises publiques du secteur des ressources naturelles.

Le FMI appelle à opérer des réformes essentielles à la BCC afin d’en accroître l’indépendance opérationnelle et la responsabilisation, renforcer sa capacité à mener la politique monétaire, maintenir la stabilité des prix et la stabilité du secteur financier et restaurer la confiance vis-à-vis des marchés. Dans ce contexte, il salue l’adoption d’un plan d’action triennal qui inclut les recommandations du programme d’évaluation du secteur financier (PESF). Le FMI recommande de mettre en œuvre promptement les mesures principales, notamment la recapitalisation de la BCC, la sur les statuts de la BCC et la loi bancaire, ainsi que l’abandon des activités non essentielles. Il convient aussi de renforcer les capacités de la BCC sur le plan de l’analyse, de la réglementation et du contrôle. Enfin, le FMI appelle à une plus grande flexibilité du taux de change afin d’accumuler davantage de réserves de change, et ce faisant accroître la résilience de l’économie aux chocs exogènes tout en continuant à renforcer la confiance des marchés, surtout dans le contexte de la stratégie de dédollarisation de l’économie adoptée par les autorités congolaises.