Rentrée scolaire : le casse-tête revient

Ce 8 septembre, les bleu-et-blanc vont reprendre le chemin de l’école, après deux mois des vacances. Une période particulièrement difficile, sur le plan financier, pour de nombreux parents qui devront faire face à l’achat des fournitures et autres frais scolaires. 

Etalage des articles scolaires dans un magasin à Kinshasa. (BEF)
Etalage des articles scolaires dans un magasin à Kinshasa. (BEF)

« J’ai deux enfants qui sont à l’école primaire et trois au secondaire. Pour ceux du primaire, je dois débourser, pour chacun d’eux, près de cent dollars pour l’acquisition des uniformes, pantoufles et paires de sandales. Pour les aînés du secondaire, il faut engager, pour chacun, près du double de la dépense. Sans oublier les objets classiques qui coûtent, au total, cent- quinze dollars, les frais d’inscription, le transport au quotidien…C’est la providence qui me permet de m’en sortir. C’est une charge importante que j’assume comme parent, malgré mon salaire modeste », affirme un cinquantenaire, rencontré dans une papeterie, au centre-ville de Kinshasa.

A chaque rentrée de classe, les parents moins nantis sont confrontés aux mêmes difficultés. « Cette période constitue un véritable tracas pour moi. Je me casse en quatre pour l’affronter. Mais elle reste néanmoins un casse-tête pour beaucoup de parents », reconnaît un autre parent.

D’autres, n’attendent pas la veille de la rentrée scolaire, pour se préparer. Un parent croisé devant les locaux d’une école, à N’djili, affirme qu’il a déjà tout acquis et qu’il n’attend que le jour de la rentrée pour envoyer ses enfants à l’école. En dépit des bousculades constatées dans des marchés, les vendeurs des fournitures scolaires affirment avoir du mal à liquider leurs marchandises. Comme pour chaque année, la plupart des parents ne se disent pas encore prêts pour la rentrée et souhaitent une rallonge de la date de la rentrée. Le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel, Maker Mwangu Famba, a, par ailleurs, prévenu dans son point de presse, tenu le 2 aout dernier, que « le report de la rentrée scolaire n’est pas acceptable.»