L’entreprise minière Kibali Gold mine, qui a déjà créé, à ce jour, 5 000 emplois en RDC, se propose de produire entre 17 et 20 mille tonnes d’or par an.
Cet état d’avancement de l’exécution du projet d’investissement, en RDC, de cette société d’exploitation minière a été au centre d’une audience accordée le lundi 5 mai 2014 par le Président de la République, Joseph Kabila, au Directeur général de cette entreprise, Mark Bristow.
Pour M. Bristow, qui a été abordé par la presse, cette entrevue était une occasion pour lui de réaffirmer au Chef de l’Etat congolais, sa volonté de continuer à soutenir l’économie et les investissements en RDC. Il a, en effet, noté que Kibali gold mine est un investissement de 2,5 milliards de dollars américains. La société minière a une durée, au stade actuel, de 15 années, avec la possibilité d’être prolongée.
Le Directeur général de Kibali gold mine a, par ailleurs, noté la satisfaction du chef de l’Etat par rapport à l’exécution de ce projet. Pour M. Bristow, Joseph Kabila les a encouragés avant de leur rappeler qu’ils sont les « ambassadeurs » de la RDC auprès des autres pays, afin que ces derniers puissent réaliser qu’il y a beaucoup de possibilités d’investir en RDC.
La mine d’or de Kibali gold mine, rappelle-t-on, est en cours de développement dans la province orientale, au Nord Est de la RDC. Sa mise en exploitation a débuté au troisième trimestre de 2013; et le premier lingot d’or a été coulé le 24 septembre 2013.
Alors que Kibali, qui dispose d’une mine à ciel ouvert souterraine, ainsi qu’une usine de traitement métallurgique de classe mondiale, est un partenariat entre Randgold Ressources (45 %), AngloGold Ashanti (45%) et la Compagnie congolaise Sokimo (10%). Ce projet de Kibali couvre une superficie de 1 836km2 à Doko, dans le territoire de Watsa en Province Orientale. Il est situé à quelque 560 kilomètres au nord est de la ville de Kisangani et à 150 kilomètres à l’ouest de la ville frontière ougandaise de Arua.
C’est le projet le plus important de l’entreprise Randgold. Avec une base de réserve à plus 10 millions d’onces et toujours croissante, Kibali se classe comme l’une des plus grandes mines d’or en Afrique. Ce projet sera éventuellement alimenté par quatre centrales hydroélectriques relayées par une centrale thermique d’appoint pendant les périodes de faibles pluviométries et comme système auxiliaire.
Parmi les différents crédos des responsables de cette société minière, il a été indiqué, lors dune conférence de presse organisée en octobre 2013 à l’hôtel Grand Karavia de Lubumbashi, que Kibali Gold mine s’est engagé à suivre des standards, non seulement nationaux, pour être en phase avec le code minier et la législation, mais également les compteurs standards internationaux tels que la Banque mondiale. L’intervention du directeur général de cette société visait à rassurer sur des impacts des activités de la société minière sur l’environnement et les mesures prises pour y remédier.
Alors que sur la protection de la main d’œuvre locale, il a été noté que cet investissement poursuit l’objectif de mettre aux commandes des opérations, des fils du pays et non des expatriés. Kibali Gold Mining voudrait se conformer à la loi en vigueur voire d’atteindre le pourcentage zéro expatriés.
Le Directeur général de Kibali gold mine a été accompagné auprès du Chef de l’Etat par ministre des Mines, Martin Kabwelulu.