PwC (PricewaterhouseCoopers), la première société mondiale en matière d’audit, va examiner les finances du Vatican afin de faire la lumière sur une gestion depuis longtemps controversée. Mais particulièrement depuis la parution de deux livres de révélations qui ont donné lieu au scandale dit « Vatileaks 2 ».
Manque de transparence, dépenses folles et gestion désinvolte, quand il ne s’agit pas tout bonnement de détournements de fonds. Se basant sur des documents confidentiels, deux livres récemment parus, Chemin de croix et Avarice, formulent des critiques particulièrement dures à l’égard de la finance vaticane.
Le pape François avait mis sur pied dès juillet 2013 une commission chargée de remettre de l’ordre dans les comptes. Faute de faire la preuve de son efficacité, elle a été supprimée. Récemment, le pape avait vertement tancé ceux qui parmi les prélats de l’Eglise catholique parlent de pauvreté et vivent comme des pharaons. En 2014, un cardinal ex-secrétaire d’État a même été licencié pour ses abus. C’est donc au très renommé cabinet d’audit PwC qu’incombe désormais la tâche de vérifier la conformité du budget du Vatican au regard des normes internationales, comme il le fait déjà pour une bonne partie des groupes du CAC 40.