Depuis le 5 janvier, l’actuel permis de conduire n’est plus valable. C’est la date butoir du moratoire accordé en 2011 pour le passage au permis de conduire biométrique. Le permis de conduire biométrique est une réponse au désordre constaté lors de l’octroi de l’ancien document. On pouvait se le procurer à moindres frais de façon informelle. Le nouveau permis de conduire biométrique est calqué sur le modèle sud-africain. Fiable et sécurisé, ses conditions d’octroi sont renforcées. Il est doté d’un code-barres contenant des informations sur son détenteur. Outre sa signature, les empreintes digitales du détenteur doivent notamment y figurer. C’est la Commission nationale de délivrance de permis de conduire (CONADEP) qui est chargée de sa gestion. La capture de la photo se fait au siège de la CONADEP, à Ndolo, en présence d’un médecin chargé d’examiner la vision et la tension. Quant au test de conduite automobile auquel le requérant est soumis, il est organisé sur la base du code de la route par les experts de la CPR. L’impression du permis de conduire biométrique est réalisée par l’Imprimerie de sécurité informatique et système (ISIS-Congo), une société privée, partenaire du ministère des Transports et Voies de communication. Un arrêté ministériel datant d’octobre 2012 détermine les prix du permis de conduire selon les catégories : 53 400 francs pour la catégorie A (motocyclistes) et la catégorie B (automobiles) ; 73 400 francs pour la catégorie C (camions) ; 83 400 francs pour les catégories D et E (remorques et véhicules spéciaux).