La présidence djiboutienne a annoncé, dans un communiqué publié le 21 janvier, la signature d’un accord avec la Chine pour la construction d’une zone franche s’étalant sur une superficie de 48 km2.
Cité dans le communiqué, le président djiboutien Ismail Omar Guelleh a formé le souhait de voir la première tranche de cette zone franche destinée à développer l’activité économique et commerciale dans ce petit pays de moins d’un million d’habitants entrer en activité avant fin 2016. Djibouti et la Chine ont également signé un autre accord portant sur la consolidation du rôle de du pays situé dans la corne de l’Afrique, à la rencontre du golfe d’Aden et de la mer Rouge, en tant que plateforme de transbordement des marchandises échangées entre la Chine et le reste du monde, a-t-on ajouté de même source. La présidence djiboutienne a, par ailleurs, révélé la signature avec Pékin d’un troisième accord prévoyant la mise en place d’un cadre légal autorisant l’implantation des banques chinoises à Djibouti. A noter que le gouvernement chinois avait annoncé fin novembre dernier avoir conclu un accord avec Djibouti pour la construction d’une base militaire navale dans ce pays de la Corne de l’Afrique.
Cette première base militaire de l’empire du milieu à l’étranger servira, selon le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Hong Lei, à effectuer des missions navales anti-piraterie au large de la Somalie et de fournir une assistance humanitaire. Mais pour les experts, cette première base navale chinoise en Afrique, un continent devenu en 2009 le premier partenaire commercial du géant asiatique servira aussi à sécuriser les importants intérêts commerciaux de la deuxième puissance économique mondiale dans la région.