Le cabinet d’analyses financières Deloitte a publié le classement des clubs les plus riches du monde. Si deux clubs espagnols sont en tête des palmarès, le PSG devient le quatrième club le plus riche de la planète.
Pour la onzième année d’affilée, c’est le Real Madrid qui est en tête du classement des clubs les plus riches du monde. Il devance le FC Barcelone et Manchester United. Ces trois clubs dépassent chacun les 500 millions d’euros de revenus lors de la saison 2014-2015.
Au total, les 20 clubs les plus riches du monde ont cumulé un record de 6,6 milliards d’euros de revenus la saison dernière, soit une progression de 8 %. Parmi eux, neuf sont anglais, ce qui montre la richesse financière de la Premier League.
PSG devient plus riche encore
Côté français, le PSG progresse d’une place et devient le quatrième club le plus riche du monde avec 480 millions d’euros de revenus, laissant derrière le Bayern Munich, qui perd deux places. Le club parisien doit ce progrès aux recettes commerciales qui représentent 62 % de ses revenus. Des contrats juteux ont été signés avec American Express, le tourisme qatarien, Nike et la compagnie aérienne Emirates. Mais le PSG doit surtout son développement aux nouveaux propriétaires qatariens qui l’ont acheté en 2011.
Les recettes de billetterie et les droits télé ont progressé également. Si le Paris Saint-Germain atteint un tel niveau, il est en revanche le seul en France. Selon les prévisions de Deloitte, aucun autre club français de Ligue 1 n’aura prochainement une place dans le top 30 planétaire.
Hausse du marché des transferts
Un autre rapport publié ce jeudi 21 janvier par la Fifa confirme la puissance financière des clubs de foot. Le marché des transferts internationaux a battu un record l’année dernière avec 3,83 milliards d’euros, soit une progression de 2,6 %. Une hausse dopée par les clubs anglais et asiatiques.
Si les clubs acheteurs européens dominent le marché, ceux de l’Amérique du Sud reculent. Ces derniers sont même dépassés par la confédération asiatique qui a dépensé trois fois plus d’argents l’an dernier. La Chine représente à elle seule la moitié des sommes dépensées par les acteurs asiatiques. Quant à l’Angleterre, elle continue d’être le plus gros acheteur sur le marché des transferts, suivi par l’Espagne.