La Société minière de Kilomoto (SOKIMO) a besoin de 100 millions de dollars pour relancer sa production d’or dans sa concession de Nizi et Bambu-Mines en Ituri et Kibali-Sud dans le Haut Uélé, a récemment déclaré à Radio Okapi l’un de ses dirigeants. Dans la concession de Nizi, SOKIMO est en train de refaire l’usine pour produire l’or industrielle. À Watsa et Kibali sud, la compagnie est à la recherche de l’argent pour commencer le travail de prospection. Pour cela, elle a besoin du soutien des notables, notamment les députés originaires de l’Ituri. Ceux-ci venaient de tenir leur huitième caucus à Mahagi. À en croire le directeur administratif et financier de la SOKIMO, la relance de la production de l’or permettra à cette entreprise de régulariser la situation salariale de son personnel et de s’acquitter des obligations fiscales. Les agents ne sont pas payés depuis 2012. Les députés de l’Ituri ont demandé au gouvernement de se pencher sur le cas de la SOKIMO afin de la doter de moyens financiers nécessaires pour sa relance, à l’instar de la Gécamines qui vient de bénéficier d’un appui du gouvernement pour sa relance. Depuis 2009, la SOKIMO a cédé des gisements d’or à Kibali Gold Mines, filiale de l’entreprise sud-africaine Anglo Gold Ashanti. L’entreprise éprouve d’énormes difficultés pour exploiter les gisements dont elle dispose actuellement.