Mix et promotion des nouvelles sources de production

La RDC a un immense potentiel en énergie. L’exploitation de ces ressources  est encore à un niveau bas alors que la demande accroît très élevée. Inga  ne reflète que 44 % du potentiel hydroélectrique du pays et il y a encore 56% éparpillés à travers le pays.

Les ressources et le potentiel exploitable sont disséminés partout à travers le pays: hydraulique (100 000 MW dont 44 000 au seul site d’Inga, disséminés à travers le pays. 780 identifiés dans l’Atlas interactif des énergies renouvelables publié par le ministère de l’Énergie et des Ressources hydrauliques avec l’appui du PNUD. 2 % seulement sont exploités), bois (145 millions d’hectares de couvert forestier), gaz naturel (bassin côtier : 10 milliards de Nm3 en mer et 20 milliards de Nm3 en terre, lac Kivu : 278 000 milliards de Nm3), géothermie (à évaluer), éolien (peu nanti), solaire (bande d’ensoleillement entre 3 500 et 6 750 Wh/m²/jour), uranium (à évaluer, 1 800 tonnes identifiées au Katanga), pétrole (à évaluer dans le bassin côtier, cuvette centrale, Graben albertines et Tanganyika), charbon minéral (720 millions de tonnes à Luena et Lukunga dans le Katanga).

Biomasse (principalement le bois de feu et charbon de bois : 94,3 %), les produits pétroliers (3,3 %), l’électricité (2,4 %), le secteur résidentiel consomme 96 % de la consommation globale du pays contre 4 % cumulé pour les secteurs de l’industrie et des transports.

Réforme du marché de l’électricité

Marché libéralisé par la loi n°14/11 du 17 juin 2014 qui institue entre autres l’ouverture intégrale du marché aux opérateurs privés, le partenariat public-privé pour le financement, le développement, l’exploitation et la gestion des systèmes électriques, la distinction nette des activités de production, transport, importation, exportation, distribution et commercialisation de l’électricité ; une autorité de régulation ; un établissement public en charge de la promotion et du financement de l’électrification rurale ; les régimes juridiques de concession, licence, autorisation, liberté ; la décentralisation des compétences pour les ouvrages électriques d’intérêt local et provincial ; l’expérience de quelques opérateurs privés du service public de l’électricité : EDC à Tshikapa, Virunga à Mutwanga et Rutshuru, Caritas à Rutshuru, Hydroforce à Bunia, SENOKI à Butembo ; marché encore dominé par la SNEL, qui gère 95 % des infrastructures électriques ; la SNEL transformée en société commerciale, son processus de réforme est en cours ; présence des auto-producteurs de l’électricité. Le déficit énergétique actuel sur le réseau du Sud Katanga (674 MW). Suivant la SNEL, les besoins énergétiques du Sud-Katanga sont évalués à 1202 MW alors que l’offre disponible se situe autour de 528 MW, soit un déficit de 674 MW. Le réseau interconnecté au réseau Ouest (centrales Inga I et II) à travers la ligne THT CC 500 kV, & 700 km Inga-Kolwezi et au réseau SAPP par la Zambie à partir de la ligne 220 kV Luano-Karavia.