Homme d’affaires étrangers et nationaux sont formels : la RDC a besoin d’un financement de l’ordre de cinq milliards de dollars américains pour booster son agriculture. C’est le ministère de l’agriculture de la RDC qui a reçu à Kinshasa la capitale de la RDC, les investisseurs venus de différents horizons avec comme objectif de faire venir au pays le plus d’investisseurs possibles. Le ministre congolais de l’Agriculture, Chrysostome Vahamwiti a invité les hommes d’affaires à s’installer dans son pays. C’est ici le lieu d’exhorter les éventuels investisseurs à canaliser leurs capitaux vers les projets agricoles susceptibles d’encourager les paysans produisant le paddy dans le Maniema, en territoire de Bumba à l’Equateur, à Isangi en Province Orientale et dans d’autres coins de la République.
Le ramassage de la production en cours mérite une attention soutenue des bailleurs des fonds. Il en est de même de la production vivrière et maraichère. Mais aussi la production animale dans les fermes du Bandundu, du Kasaï ou du Katanga. Il serait également de bonne politique de financer l’aide à l’amélioration de la production halieutique. De l’argent liquide donnerait du tonus à la réhabilitation des centres d’alevinage dans les provinces du Kasaï-Occidental, de la Province Orientale, le Bandundu et le Bas-Congo. Le financement de l’agriculture pour la période 2013-2020 devra absolument accorder une place de choix à la réhabilitation et l’entretien des routes de desserte agricole. Il y a urgence de réhabiliter 2600 kms de routes linéaires prévues par le ministère de l’agriculture. La maintenance en bon état des routes réhabilitées s’impose également. Il s’agit ici de 700 kms de routes de desserte agricole pour lesquelles 74 contrats de réhabilitation ont été signés. Valeur globale de ces contrats: USD 7.282.000.
L’approvisionnement en eau des milieux ruraux devra également être pris en compte dans le financement du secteur agricole. Environ 240 forages avec pompes manuelles ont été réalisés jusque fin février 2013 dans toute la RDC. Les provinces comme le Bas-Congo avec 11 pompes manuelles et 2 pompes immergées sont les mieux loties. Par contre, le Bandundu (4 pompes manuelles et 1 pompe immergée) et le Kasaï (4 pompes manuelles et 3 pompes immergées) demeurent les parents pauvres de l’approvisionnement en eau par pompe immergées et manuelles.