Jean Pierre Lisanga Bonganga, opposant « radical », ci-devant ministre des Relations avec le Parlement, doit implanter des divisions de son ministère dans les provinces, organiser des ateliers sur les édits et leur conformité avec la constitution ou encore faire le suivi-évaluation des recommandations des parlementaires, ainsi que la couverture des activités politiques et parlementaires. Hélas. Il nous revient que l’argent a fait défaut…cruellement. On lui avait garanti d’obtenir 50 millions de FC du Trésor public pour réhabiliter le bâtiment qui abrite son ministère. Jusqu’à fin 2017, selon des sources au ministère du Budget, Lisanga Bonganga n’a rien obtenu.
Le ministère des Relations avec le Parlement squatte en effet une maison… résidentielle dominée dans sa devanture par une piscine. Comme ses prédécesseurs qui auront beau hurler, mais en vain, pour que la maison soit réfectionnée, le ministre « opposant » doit faire avec. Mais quand des équipements de bureau et l’outil informatique viennent à faire défaut, ça frôle la dérision. Quoiqu’il n’ait rien obtenu en 2017, Lisanga Bonganga espère disposer de l’État 500 millions de FC courant 2018 pour, entre autres, équiper son ministère en équipements de bureau, etc.
Pourtant, ce ministère avait sollicité plus de 2.5 milliards de FC pour ce faire. Le budget global 2018 du portefeuille sous tutelle de Lisanga Bonganga se chiffre à 3,2 milliards de FC contre plus de 6.7 milliards de FC (6.755.893.520 FC) qu’il avait sollicité lors de l’élaboration de la loi des finances publiques de l’année en cours. En 2017, le budget du fonctionnement du ministère de Relation avec le Parlement était de 2,248 milliards de FC (2 248 055 876 FC) dont 1 351 855 854 FC pour les rémunérations des membres de cabinet et autres collaborateurs du ministre, mais à fin octobre 2017, le ministère n’avait perçu que 1.3 milliards de FC (1 307 148 140 FC) essentiellement les frais de rémunérations. Tant qu’on a son petit salaire après avoir longtemps tiré le diable de la fauche par la queue, on ne se lamente pas outre-mesure, commentait un confrère de la place sur la transhumance politique en RDC. Le ministre des Relations avec le Parlement qui se veut plus tshisekediste que quiconque, s’emploie, caméra de la télévision nationale à l’appui, à démontre et prouver le contraire, à chaque appel à la désobéissance civique du RASSOP/Limete (ville morte, marche, etc.).