Groupe pionner de l’investissement d’impact en Afrique, I&P s’illustre par une africanisation croissante de ses activités et de ses équipes opérant sur 7 sites en Afrique (Burkina Faso, Cameroun, Ghana, Madagascar, Niger, Sénégal, Côte d’Ivoire). Parmi la cinquantaine de collaborateurs d’I&P, 33 sont basés en Afrique et 32 sont africains. Souvent jeunes, très bien formées et parfois issues de la diaspora, les équipes africaines d’I&P montent rapidement en compétences et permettent ainsi aux différents bureaux de gagner en autonomie. Cette nouvelle répartition managériale permet de coller plus près aux réalités des économies africaines, notamment dans une optique d’augmenter rapidement le nombre de sociétés dans lesquelles I&P va investir dans les prochaines années.
En parallèle, IPDEV 2 poursuit son programme d’investissement : former, sponsoriser et accompagner dix fonds d’impact dans dix pays africains pour à terme soutenir 500 entreprises. À ce jour cinq fonds sont déjà opérationnels : Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Madagascar, Niger et Sénégal. Ensemble, ils ont déjà financé 27 PME, en fonds propres et en capital d’amorçage, et ont levé 15 millions d’euros auprès d’investisseurs africains et internationaux. Avec la récente clôture de son deuxième et dernier closing, IPDEV 2 monte son capital à 21 millions d’euros et devrait lancer un prochain fonds d’impact au Mali et un autre en Afrique de l’Est. A travers ce mécanisme innovant, IPDEV 2 contribue à promouvoir l’émergence de nouveaux champions de l’entrepreneuriat africain et à construire une communauté de professionnels de l’investissement à travers le continent.
« Cette africanisation va se poursuivre et s’intensifier ces prochaines années, déclare Jean-Michel Severino, président d’I&P. Aujourd’hui, nous déclinons déjà une approche décentralisée et transversale entre nos différents bureaux sur le continent. Cela nous permet d’être mieux connectés à l’écosystème des PME africaines et d’identifier les véritables relais de croissance du continent. La notion de siège à Paris est appelée à disparaître progressivement. Ce sont nos bureaux en Afrique qui vont voir leurs effectifs augmenter et qui incarneront le dynamisme d’I&P. »
Un continum d’investissement adapté aux besoins des PME
L’engagement d’I&P pour le développement africain se traduit à travers différents fonds mais dont la philosophie reste la même : esprit entrepreneurial, engagement pour le développement, intégrité et exigence. La force d’I&P réside dans ce continuum d’investissements pour dynamiser l’entrepreneuriat africain.
Outre IPDEV 2, le fonds IPAE 2 incarne cette nouvelle dynamique d’I&P au plus près des réalités et des besoins des PME africaines. Doté à terme de 80 millions d’euros (avec un second closing entre 70 et 75 millions prévu avant la fin de l’année 2018), IPAE 2 ambitionne d’investir en fonds propres et quasi fonds propres dans 30 à 40 startups et PME dans les cinq prochaines années en Afrique Subsaharienne, notamment en Afrique de l’Ouest et Afrique Centrale, mais aussi en Afrique de l’Est et à Madagascar. IPAE 2 est un fonds généraliste qui soutient des entreprises opérant dans des secteurs variés, comme par exemple l’agro-industrie, la microfinance, la santé, l’éducation, le BTP, avec des investissements pouvant aller jusqu’à 3 millions d’euros.
Au-delà de l’investissement en capital, IPAE 2 apporte aux entreprises une participation active à leur gouvernance, un appui managérial personnalisé et des ressources d’assistances techniques, permettant à celles-ci d’atteindre leur plein potentiel en termes de croissance et d’impact. Les enjeux ESG (Environnement, Social, Gouvernance) et la mesure des impacts de l’entreprises sur ses parties prenantes (employés, clients, fournisseurs, …) sont au cœur même du modèle d’investissement d’IPAE.
Début octobre, I&P annonçait que le fonds IPAE 2 avait réalisé ses premiers investissements dans trois entreprises (Afribon, African Management Initiative, CoinAfrique). Opérant dans des secteurs d’activité très divers, ces entreprises se distinguent par le fait que chacune d’elle, dès le début de son parcours, a choisi de s’implanter dans plusieurs pays d’Afrique, et par la forte composante technologique de deux d’entre elles.