DENISE Nyakeru Tshisekedi a une communication exceptionnelle. Pour les communicants, l’épouse de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le président de la République, impose sa manière. Aussi bien dans les tenues, les propos que dans l’art d’aborder les autres. C’est le style Denise : un savant mélange de naturel et d’intelligence. Ses collaborateurs confient que la Première dame s’accroche à sa politique d’assistance sociale à travers les projets bancables. C’est dans la ligne droite de cette politique que Denise Nyakeru s’est rendue à la primature, ce jeudi 18 juin, pour faire le plaidoyer auprès de Sylvestre Ilunga Ilunkamba, le 1ER Ministre, de sa vision de lutte contre la drépanocytose ou l’anémie SS.
Jamais une Première dame de notre pays ne s’était rendue en personne au cabinet du 1ER Ministre pour solliciter le soutien du gouvernement à son action sociale. Naturellement, Sylvestre Ilunga a été très touché par cette marque simple d’humilité certes, mais profondément chargée de signification. Réceptif à ce plaidoyer, le 1ER Ministre qui avait associé à cette audience quelques membres du gouvernement (ministres de Genre, Famille et Enfant ; Recherche scientifique et Innovation technologique, près le président de la République, près le 1ER Ministre, ainsi que vice-ministre à la Santé), a promis à son hôte la mise en place d’une commission pour étudier en profondeur les principaux axes d’appui à ce projet, avant de le soumettre au Conseil des ministres. Au sortir de l’audience, Denise Nyakeru n’a pas caché sa satisfaction, impressionnée, a-t-elle déclaré, par le sens de l’écoute du 1ER Ministre. Elle a souligné que la drépanocytose est un véritable fléau qu’il convient de combattre avec fermeté. Le projet qu’elle porte requiert notamment l’accompagnement du gouvernement pour la sensibilisation de la jeunesse, l’intégration de la lutte dans le programme éducatif, la construction et, le cas échéant, la réhabilitation des centres de dépistage et de traitement, l’approvisionnement en médicaments, et l’organisation des états généraux afin de cerner les contours de la lutte contre cette maladie.
La Première dame dirige la fondation qui porte son nom, une association sans but lucratif (ASBL), créée justement pour matérialiser sa vision d’assistance sociale et soutenir son action dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’autonomisation de la femme, et de la lutte contre les violences faites aux femmes en RDC.