La réunion technique tenue du 5 au 9 février dernier à Pretoria entre la partie congolaise et sud-africaine sur le projet Inga 3 a constitué une étape importante dans la préparation d’une feuille de route balisant le chemin aux différentes recommandations des chefs d’Etats. Enjeu principal, parvenir à la signature d’un traité commercial pour l’exploitation de ce barrage. Cette rencontre de Pretoria fait suite à la signature, en octobre 2013, de l’accord sur le traité de coopération dans le secteur énergétique entre le ministre congolais des Ressources hydrauliques et électricité, Bruno Kapandji et son homologue sud-africain, Dikobi Ben Martin’s, en présence des présidents de deux pays, Joseph Kabila et Jacob Zuma.
Aux termes des travaux de Pretoria, les représentants de deux parties ont paraphé l’accord énergétique entre la RDC et l’Afrique du Sud.
Par ailleurs, au cours de ces travaux, les experts de deux pays ont aussi fait mention de la mise en place du cadre légal, technique et commercial tandis que le ministre congolais s’est saisi de l’opportunité pour projeter, dans le cadre de la promotion du projet Grand Inga, le documentaire sur le rapport de faisabilité et d’impact environnemental, social et économique dudit projet.
Dans cette vision, l’Afrique du Sud qui est bénéficiaire de 2500 MW sur les 4800 MW de la puissance énergétique d’Inga 3 est vue comme un partenaire sûr et fiable du développement de la République Démocratique du Congo. A coté du pays de Jacob Zuma, il y a également le Nigéria et d’autres partenaires qui suivent de près le projet et qui ne cessent d’afficher leur satisfaction quant à l’évolution des différentes étapes.
Le traité signé en Afrique du Sud, note-t-on, est consécutif au protocole d’accord conclu le 12 novembre 2011, à Lubumbashi entre les parties congolaise et sud-africaine. Cette entente a été matérialisée par le projet du traité paraphé par le ministre congolais des Ressources hydrauliques et son homologue sud-africain également à Lubumbashi, le 7 mars 2013.
Un communiqué de presse du ministère congolais en charge du secteur a précisé que ce traité consacre la propriété de la RDC sur le site d’Inga et son leadership sur le développement des huit différentes phases du site d’Inga à commencer par Inga 3. Il obéirait également au caractère régional du projet et privilégierait la transparence dans toutes les opérations de préparation, de financement, de passation des marchés, de construction et d’exploitation des infrastructures de production et de transport d’énergie. Et, respecterait enfin, le principe de développement en mode partenariat public-privé avec tous les partenaires intéressés au projet.
La réunion technique de Pretoria et toutes ses conséquences apportent la preuve supplémentaire de l’intérêt des différents partenaires à la réalisation de ce projet d’Inga 3.
Dans toutes leurs actions, le gouvernement congolais et ses partenaires soulignent l’importance de ces projets du domaine de l’électricité pour leur contribution à l’amélioration qualitative et quantitative de la desserte ainsi qu’à la soutenance de la croissance et du développement durable considérés come gage de l’amélioration des conditions de vie des populations.