Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo ne figure pas dans le classement 2014 des cités émergentes qui vont concurrencer d’ici 10 à 20 ans les grandes métropoles mondiales comme New-York, Paris et Londres. Un rapport du cabinet de conseil en stratégie A. T. Kearney indique que huit villes africaines sont dans le lot. Addis Abeba, la capitale de l’Ethiopie, mieux classé en Afrique arrive en 3ème position au classement général des cités émergentes, derrière Jakarta et Manille. Ce classement se dresse de la manière ci-après : Nairobi qui est 9ème au classement général des cités émergentes occupe le deuxième rang à l’échelle africaine, devant Johannesburg (13è), Cape Town (16ème), Tunis (18ème), Casablanca (22ème), Le Caire (30ème) et Lagos (32ème).
Johannesburg, Nairobi et Lagos, des mégapoles africaines globalisés se maintiennent encore, mais avec une chute dans le classement depuis le premier indice en 2008, d’autres villes émergentes africaines pourraient rapidement les surclasser, selon les auteurs de ce rapport qui définissent les indicateurs ci-après pour le classement : l’activité économique, le capital humain, l’échange d’informations, l’offre culturelle et l’influence politique. Ce cabinet a déjà publié le « Global Cities Index » (GCI) qui contient le classement de 84 métropoles de plus d’un million d’habitants, élaboré sur base de 26 critères. Les 5 premiers dans ce classement sont, sans surprise, New York, Londres, Paris, Tokyo et Hong Kong.