A Kinshasa, des toilettes publiques ont été construites dans certains espaces publics, surtout les marchés. En général, ce service n’est pas gratuit ; pour y accéder il faut payer 100 ou 200 FC, selon les exigences. Afin d’assurer la propreté de ces lieux, construits sur fonds des ONG ou des administrations de ces sites, des surveillants y sont affectés. Les recettes collectées sont souvent réparties entre les personnes chargées de l’entretien, l’organisme ayant construit l’édifice et la commune d’accueil. Cela est vrai pour les cas des installations ad hoc élevées à « Lemba super » ou à « Lemba terminus ». Dans la plupart des cas, ces toilettes publiques, disposant des cabines distincts pour femme et pour homme, sont équipées des vasques à la turque. D’autre part, les préposés à la propreté des lieux sont aussi chargés de remplir des tonneaux d’eau mis à la disposition des usagers. Certaines de ces installations ne sont pas bien tenus et bien de gens refusent de recourir à leurs services. Ils craignent d’attraper une maladie, qui peut s’empirer. Toutefois, d’autres quartiers sont en train de se doter de ces endroits forts sollicités, comme « Salongo », toujours à Lemba.