Lancé depuis 2012, le projet de réhabilitation du parc national de Maïko, étendu sur la Province Orientale, le Nord-Kivu et le Maniema, a déjà atteint 69 % de son taux d’exécution en Province Orientale, a affirmé Paulin Tshikaya, directeur de l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) de cette province. C’était à l’issue d’une réunion d’évaluation tenue le 12 juillet à Kisangani par les autorités de l’ICCN de trois provinces concernées. La fin des travaux qui entrent dans le cadre de ce projet financé par la Banque mondiale devra permettre à ce parc d’augmenter sa population et attirer les touristes. Ce tout premier projet depuis la création de ce parc en 1970 consiste notamment à lutter contre le braconnage, construire et aménager des bâtiments administratifs et des gites touristiques. « On organise des patrouilles pour assurer l’intégrité de ce parc, et mener la lutte anti-braconnage. Il y a également une grande opération qui se fait pour la sortie pacifique des Simba [un groupe armé Maï-Maï] qui occupent ce parc avant même sa création. Il y a aussi la création des bâtiments administratifs », a-t-il indiqué. Le parc de Maïko regorge plusieurs espèces animales notamment le chimpanzé, les gorilles, le paon congolais et l’okapi.