Sur toute l’étendue de la capitale, les établissements scolaires ne peuvent pas être des sites d’organisation des kermesses. Pour le gouvernement de la ville-province de Kinshasa, ces manifestations perturbent le fonctionnement de ces écoles. Il ne serait plus aisé de s’adonner à certaines tâches comme la production des rapports de fin d’année scolaire, l’élaboration des palmarès ou encore l’inscription de nouveaux élèves. Réuni en sa session hebdomadaire le 14 juillet dernier, le conseil des ministres provinciaux a ainsi décidé de mettre fin à une activité qui avait pris des contours peu honorables dans la ville. Un grand nombre d’établissements scolaires avaient pris l’habitude d’abriter ce genre de manifestations bruyantes pendant les vacances. Si les organisateurs arguaient que cela était un moyen de « contrôler » la mobilité des élèves pendant ce temps de repos, pour la plupart des responsables d’écoles, l’occasion s’apprêtait afin, officiellement, de renflouer les fonds propres des établissements scolaires. Les parents, de leur côté, n’y envoyaient leurs enfants qu’avec des réserves. Ces lieux étaient devenus des endroits propices à plusieurs dérapages, essentiellement dans les dérives des mœurs. Cependant, il sied de noter que des telles mesures sont souvent prises, mais sans être respectées.