KINSHASA, (AFP) – L’envoyée spéciale de l’ONU pour la région des Grands Lacs, Mary Robinson, est arrivée dimanche soir en République démocratique du Congo, première étape d’une tournée régionale consacrée à la mise en oeuvre d’un récent accord de paix dans l’Est congolais, a constaté un journaliste de l’AFP.
A son arrivée, elle a été accueillie par le chef de la Mission de l’ONU dans le pays (Monusco), Roger Meece, et par le vice-ministre congolais en charge de la Coopération internationale, Dismas Magbengu.
L’ancienne présidente irlandaise séjournera en RDC du 29 avril au 5 mai. Elle se rendra ensuite au Rwanda, en Ouganda, au Burundi et en Afrique du Sud, avant d’achever sa mission au siège de l’Union africaine (UA) à Addis Abeba, en Ethiopie, selon un communiqué de l’ONU.
Mary Robinson avait été nommée le 18 mars envoyée spéciale pour soutenir l’application d’un accord-cadre de l’ONU signé par onze pays africains fin février à Addis Abeba. Par cet accord, les signataires s’étaient à soutenir les efforts de pacification au Nord et au sud-Kivu, province de l’Est de la RDC en proie à la violence et à une instabilité chronique depuis deux décennies.
Au cours de sa tournée, la première depuis sa nomination, Mme Robinson va entamer des discussions avec les responsables de tous les pays signataires. Elle doit notamment déterminer “comment traduire ce nouvel accord encourageant en actions tangibles et en coopération à même de mettre un terme” aux violences dans la zone, selon le communiqué.
A Kinshasa, l’envoyée spéciale rencontrera lundi le président Joseph Kabila, le ministre des Affaires étrangères Raymond Tshibanda, des responsables de la Monusco, ainsi que des représentants de la société civile et de la communauté internationale.
Le 30 avril, l’ex-commissaire des Nations unies aux droits de l’Homme se rendra à Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu.
Depuis mai 2012, l’armée combat dans cette province le Mouvement du 23 mars (M23) – une rébellion que des experts de l’ONU disent soutenue par le Rwanda et l’Ouganda voisins, ce que ces pays démentent. D’autres groupes armés sont également actifs dans la région, qui s’en prennent régulièrement aux populations civiles.
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