Le président chinois, Xi Jinping, a promis de se montrer intransigeant contre la corruption au sein de l’armée, la semaine dernière. Quelques jours plus tôt, la mise en examen de Zhou Yongkang, un ancien chef des services de sécurité intérieure accusé de corruption, a été annoncée officiellement. La campagne anti-corruption lancée, l’an dernier, en Chine, se poursuit et s’intensifie. Depuis le début de l’année, les enquêtes ouvertes sur cette question, impliquent plus de 25 000 personnes, selon l’agence Chine Nouvelle. Cela représente une augmentation de 14 % par rapport à la même période de l’année dernière. Le mot d’ordre de cette campagne: combattre les « mouches et les tigres », c’est-à-dire, les petits et les hauts fonctionnaires du pays. C’est ainsi que même les hauts dignitaires ne sont pas épargnés. Avec la mise en examen de Zhou Yongkang, qui a été ministre de la Sécurité, c’est donc une première qu’un ancien membre du comité permanent du bureau politique du Parti communiste chinois fasse l’objet d’une enquête pour corruption.