Nouredine Adam, le numéro deux de cet ancien regroupement rebelle, est formel : « tous les membres de l’ex-coalition ayant participé au présent gouvernement sont exclus définitivement» du mouvement. Une équipe gouvernementale de «large ouverture» a été constituée, le 22 août dernier, avec 31 membres, dont font partie des représentants de cette ex-rébellion à dominance musulmane, ainsi que ceux des groupes armés et des milices anti-Balaka, à majorité chrétienne. «Leur participation au gouvernement constitue une haute trahison et un non-respect des consignes données par la hiérarchie qui, n’a ni soutenu, ni communiqué le nom d’un Premier ministre ou les noms des ministres, issus de ses rangs, à la présidence», a-t-il indiqué. Trois secteurs ont été attribués à ce regroupement : transports, postes et télécommunications, élevage.