Etre réfugié et s’auto-suffire alimentairement est rendu possible à Kitshanga, cité située à plus 90 Km à l’ouest de la ville de Goma, dans le territoire de Masisi en province du Nord-Kivu, grâce à un projet de l’Ong Programme d’appui au développement communautaire (PADEC). Soutenu par le Programme alimentaires mondiales (PAM), ce projet consiste à donner des hectares des terres aux réfugiés pour l’activité agricole. Plus de 100 hectares de marécage privés ont été mis à la disposition des paysans pour cinq ans. «C’est en voyant les difficultés de ces déplacés et des certaines familles vulnérables de la cité que l’idée est venue de chercher des terres pour que ces derniers cultivent», explique l’ingénieur agronome Simeon Bitarwa, coordonnateur du PADEC. En mai 2013, période du début de l’exécution du projet, plus des 185 ménages déplacés, retournés et autres vulnérables s’étaient vus attribués des terres à cultiver. Lors de défrichage, sarclages et autres travaux d’aménagement des espaces à cultiver cultures maraichères et vivrières, le Programme alimentaire mondial (PAM) s’est occupé de la ration alimentaire de ces ménages, en attendant qu’ils ne récoltent. Ce projet a déjà soutenu plus de 800 ménages vulnérables. Chque famille a une parcelle de 8 hectares qu’elle exploite gratuitement pour cinq ans.
Le projet « vivres pour le travail » du Programme alimentaire mondial (PAM), a déjà assisté plus de 35.000 ménages dans les territoires de Nyiragongo, Masisi, Rutshuru, Beni et Lubero. Les principales réalisations sont la remise des terres comme à Kisthanga, des étangs piscicoles et la production des briquettes pour la protection de l’environnement.