Annoncée samedi 30 août par le Secrétariat général du ministère de l’Economie et Commerce, la majoration des prix du carburant a été effective, lundi 1er septembre, dans la capitale congolaise. Le litre d’essence est passé de 1.475 à 1.525 francs. Celui du gasoil, de 1.450 à 1.515 francs congolais.
L’augmentation est, respectivement, de 50 et 60 francs congolais. Dimanche soir, plusieurs stations-services n’étaient pas opérationnelles. Lundi dans l’après-midi, des longues files d’attente ont été constatées au niveau des arrêts de bus, essentiellement dans les quartiers de grand négoce de la capitale.
Les spéculations se poursuivaient sur l’éventualité d’une revue à la hausse des tarifs des courses des transports en commun. C’est la deuxième fois, en moins d’un trimestre, qu’une telle décision est prise par le gouvernement. En juillet dernier, le prix du litre de l’essence était passé de 1.400 à 1.475 francs, dans la partie Ouest du pays, et, de 1.525 à 1.590 francs, à l’Est.
Depuis février, les opérateurs pétroliers se plaignent d’être obligé d’appliquer des prix qui ne favorisent pas le développement de leurs affaires. Le prix moyen frontière, l’un des paramètres intervenant dans la fixation du prix des produits pétroliers, avait connu une augmentation de près de 6 %.
C’est ainsi qu’a été mise en marche une sorte de hausse des tarifs à « faible intensité », échelonnée sur plusieurs termes.