Pour contrer cette épidémie qui a fait plus de 2.000 morts, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a levé l’option d’utiliser immédiatement les traitements expérimentaux à base de sang et les sérums de convalescence. Elle a annoncé qu’un vaccin «pourrait être disponible en novembre» pour les personnels de santé. Cette accélération de la mobilisation est d’autant plus urgente que l’épidémie a franchi un nouveau cap. Ebola a déjà fait 2.097 morts, dans les trois principaux pays africains touchés, sur 3.944 cas, selon un bilan de l’OMS, du 5 septembre. Il y a eu 1.089 morts, au Libéria, 517, en Guinée, et 491, en Sierra Leone. L’OMS a toutefois souligné que la disponibilité de ces traitements expérimentaux est «limitée». Bien que de nombreux efforts soient en cours pour accélérer la production, l’approvisionnement ne sera pas suffisant avant plusieurs mois. En début août, un comité d’experts réunis par l’OMS avait donné son feu vert aux traitements expérimentaux. Les stocks du sérum ZMapp, un traitement prometteur testé pour la première fois, fin juillet, sur des humains et difficile à produire en grande quantité, se sont épuisés.