L’Union européenne a annoncé, le 31 octobre, qu’elle va reprendre l’aide au développement versé au gouvernement du Zimbabwe. Bruxelles va pouvoir s’engager dans un programme d’aide pluriannuel de 234 millions d’euros pour soutenir les secteurs de la santé, de l’agriculture, de la gouvernance et de l’appui aux institutions. Cette décision consacre la levée de la plupart des sanctions imposées à Harare depuis 2002. L’institution européenne se dit engagée à améliorer encore ses relations avec le Zimbabwe, mais attend de son gouvernement la poursuite des efforts pour renforcer la démocratie, le respect de l’état de droit et des droits de l’homme. C’est à cause de violations de ces valeurs que l’UE avait suspendu son aide en 2002. En septembre 2013, Bruxelles a ensuite levé l’embargo pesant sur la Zimbabwe Mining Development Corporation (ZMDC), l’entreprise chargée de la commercialisation des diamants. En février, elle a mis fin à l’interdiction de visas et au gel des actifs visant huit personnalités et une société et décidé de reprendre l’aide au développement au 1er novembre. Le président Robert Mugabe et son épouse restent toutefois frappés du gel de leurs avoirs en Europe et d’une interdiction de visa.