Désigné pour superviser le processus de riposte et d’éradication du virus Ebola par la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le président togolais, Faure Gnassingbé, est placé devant une lourde responsabilité. Il devra assurer l’efficacité de tous les efforts déployés contre l’épidémie qui a déjà fait plusieurs centaines de morts, principalement en Guinée-Conakry, au Liberia et en Sierra Leone. Faure Gnassingbé va travailler en se conformant au plan régional opérationnel intégré de riposte contre la maladie, entériné lors du sommet extraordinaire de la CEDEAO tenu à Accra, au Ghana, le 6 novembre. Ce plan est axé sur le confinement des malades, la gestion concertée de l’épidémie. Il s’oppose aux mesures de fermeture de frontières, en soutenant l’isolement des malades et non des pays. Pour le président togolais, pour faire face à la maladie, il faut se serrer les coudes et rester solidaires. Ce qui appelle, selon lui, à une mobilisation des ressources nécessaires, à une intensification de la coopération transfrontalière et surtout à un encouragement des gens à poser au quotidien des gestes qui sauvent.