Lors de leur dernier sommet à Brisbane, en Australie, les responsables des pays membres du G20 ont promis de « s’engager à faire tout ce qu’il faut pour éradiquer l’épidémie et à couvrir ses conséquences économiques et humanitaires à moyen terme ». Sans préciser la valeur de leur contribution financière, ils ont toutefois rassuré de travailler via des coopérations bilatérales, régionales et multilatérales, et en collaboration avec des acteurs non gouvernementaux. Ils ont salué, au passage, l’initiative du FMI de débloquer 300 millions de dollars supplémentaires pour endiguer Ebola et réduire les pressions sur la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone, à travers des prêts préférentiels, réductions de dette et subventions. Ces trois pays d’Afrique de l’Ouest sont les plus touchés par l’épidémie. Malgré cette annonce, le G20 n’a pas été épargné par des critiques venant notamment de certaines ONG internationales qui évoquent un faible engagement du groupe au regard de l’ampleur de la crise. L’épidémie a déjà fait 5 177 morts sur 14 413 cas dans huit pays, selon l’OMS.