Des investissements de cette ampleur confirment l’engagement des entreprises multinationales opérant dans l’industrie automobile en Afrique du Sud.
Les sept plus grands constructeurs automobiles implantés en Afrique du Sud, dont Ford, BMW et Toyota, devraient investir 7,5 milliards de rands (623 millions de dollars) dans le pays le plus industrialisé du continent en 2015, a annoncé l’Association nationale sud-africaine des constructeurs automobiles (NAAMSA) dans un communiqué publié le 7 mai.
«Des investissements de cette ampleur confirment l’engagement des entreprises multinationales opérant dans l’industrie automobile en Afrique du Sud», s’est félicité Johan van Zyl, président de la NAAMSA, cité dans le même communiqué.
L’industrie automobile contribue à hauteur d’environ 6% au PIB de la nation arc-en-ciel et représente 12% des exportations du pays puisqu’une proportion de 40% seulement de la production des constructeurs est destinée à couvrir les besoins du marché sud-africain.
Cette bonne perspective n’empêche pas de rappeler que, l’année dernière, quatre grands groupes leaders du secteur de l’automobile dans le monde ont été directement frappés par les grèves dans le secteur de manufacture en Afrique du Sud. Ils avaient même annoncé diverses réactions afin de faire face à la situation. Le japonnais Toyota devait fermer certaines de ses usines de montage dont deux à Durban.
Les constructeurs américains Ford et Général Motors avaient, pour leur part, annoncé, qu’ils ont été contraints de fermer deux de leurs usines de montage dans les localités de Silverstone et de Pretoria, du fait de la grève chez certains des fournisseurs. Enfin, le groupe allemand Mercedes Benz avait subi les effets de la grève, même si des suspensions d’activités n’ont pas été à l’ordre du jour.
On rappelle qu’à l’époque, la situation semblait loin de trouver une issue positive. En juillet 2014, le NUMSA, le principal syndicat des travailleurs du secteur de l’industrie, avait rejeté les offres d’aménagements salariaux qui ont été faites. Une situation qui, cumulée aux cinq mois de grève qui avait marqué le secteur de la platine, a mis l’économie du pays dans une situation délicate.