La banque a annoncé, le 28 mai 2015, avoir réalisé un bénéfice avant impôt de 2,27 milliards de shillings (23 millions de dollars) au premier trimestre. Ce qui représente une hausse de 9,5% par rapport à l’année écoulée.
Le groupe kenyan a également enregistré une progression de 26% concernant le volume global des prêts et avances accordées à la clientèle par rapport à la situation qui prévalait au cours de la période analogue en 2014. Ce volume a atteint le plafond de 14,87 milliards de shillings. Une tendance similaire a été observée en 2014.
Le 12 mars 2015, la banque disposant des filiales en Ouganda, en Tanzanie et au Burundi avait révélé avoir réalisé un bénéfice avant impôt de 8,5 milliards de shillings (92,74 millions de dollars) en 2014. Cela constitue une augmentation de 18% par rapport à l’année 2013.
La conjoncture étant propice pour le secteur banquier, Diamond Trust Bank a su tirer profit de la forte croissance qu’enregistre la première économie d’Afrique de l’Est, aux côtés de Kenya Commercial Bank et d’Equity Bank, les géants du secteur qui ont aussi affiché des bénéfices avant impôt en hausse de près de 20%.
Tirant une fois encore profit du taux d’intérêt stable, la banque kenyane avait réalisé au cours des neuf premiers mois de 2014, un bénéfice avant impôt s’établissant à 6,24 milliards de shillings, soit 69,29 millions de dollars, synonyme d’une augmentation de 17% par rapport à 2013 au cours de la même période.
Evoluant dans un marché domestique fortement concurrentiel, cette banque travaille principalement avec les petites et moyennes entreprises et avait envisagé, en août 2014, de s’implanter dans de nouveaux pays africains. «Nous comptons nous implanter à Madagascar, en République démocratique du Congo et au Soudan du Sud d’ici 2017», avait déclaré le président du conseil d’administration de la banque, Abdul Samji, lors d’un entretien avec la presse.
Contrairement au Kenya, où 42 % des jeunes âgés de 15 ans disposent d’un compte bancaire, ces nations offrent des bonnes perspectives de croissance pour le secteur banquier en raison de leurs faibles taux de bancarisation, argue-t-il.
D’après les données de la Banque mondiale, le taux de bancarisation ne se situe encore qu’à 6% à Madagascar, à 4 % en République démocratique du Congo et à seulement 1% au Soudan du Sud.
Diamond Trust Bank compte plusieurs actionnaires de renom dans son sillage : la compagnie Aga Khan et la Société financière internationale (SFI), filiale de la Banque mondiale dont les activités sont consacrées au secteur privé.