Frédéric Gagey, PDG d’Air France, n’attend plus que les négociations qui auront lieu en automne avec le personnel navigant pour savoir si l’entreprise va ou non mettre la croix sur ses nouvelles lignes long-courrier. Au cours de ces discussions, un dégagement d’économie de coûts nécessaires devrait se faire pour s’aligner sur la concurrence.
En juin, la filiale de ce groupe franco-néerlandais a annoncé qu’elle allait abandonner quatre lignes déficitaires à la fin de l’année, en réduisant la fréquence sur d’autres liaisons concernant trois pays. Actuellement, seulement 50 % de lignes long-courrier de la compagnie sont fructueuses. À la commission du développement durable et de l’aménagement du territoire de l’Assemblée nationale française qui l’a auditionné sur la question, Frédéric Gagey a réaffirmé l’objectif d’atteindre à terme 80% de lignes long-courrier rentables. « Que faire d’autre ? S’il s’avère à l’automne 2015 (…) que nous ne serons jamais sinon comparables, au moins suffisamment proches, pour être dans un état de compétition satisfaisant vis-à-vis de nos concurrents (…), nous devrons passer par des restrictions sur notre réseau long-courrier », a répondu le PDG d’Air France à la question d’un député sur la possibilité de nouvelles fermetures de lignes.