Acteurs étatiques et privés pour sauver la moribonde industrie congolaise

Le Parlement a doté, depuis fin novembre 2013, la RD Congo d’une loi fixant les conditions de sauvetage des industries vitales l. La loi a le mérite de mettre en place des dispositions susceptibles de protéger l’industrie nationale face à la rude concurrence dans le monde aujourd’hui. Une industrie compétitive pourra surement contribuer à l’émergence de l’économie de la RDC comme voulu par le gouvernement de la RDC. Pour y parvenir, quelques stratégies s’imposent. L’implication des acteurs aussi bien étatiques que privés s’impose.  Les entreprises du Nord devront être mises à contribution à cet effet.  Le gouverneur de la Banque centrale avait vu juste en proposant, il ya peu, l’implication de la firme occidentale  Woldson Audit and consulting dans l’optique d’accompagner le gouvernement congolais dans le projet  de l’émergence de la RDC. Deogracias Mutombo avait été formel lors d’un séminaire sur le développement des marchés financiers à Kinshasa : «  Face à la réduction de l’aide publique au développement et à la faiblesse des financements bilatéraux et multilatéraux au regard des besoins, il est indispensable de réfléchir sur l’élargissement de notre système financier en incluant le volet marché boursier, en vue d’optimiser le financement de l’économie nationale  ». Ainsi donc, les institutions publiques comme le gouvernement, la Banque centrale travailleront de commun accord en vue d’aboutir d’ici 2030 à ce statut de pays émergeant. La rigoureuse gestion du secteur privé constituera alors un moyen  pour booster la gestion du secteur public dans l’économie nationale. La collaboration public-privé pourra en outre permettre aux gestionnaires des services publics congolais à améliorer aussi la gestion notamment des ressources humaines. Car, les difficultés de la moribonde industrie minière, manufacturière comme textile sont imputables à une catastrophique gestion des hommes et des femmes qui occupent des postes dans ces entreprises. Le principe de l’homme qu’il faut à la place qu’il faut n’est pas toujours de mise.