Le gouvernement vient d’arrêter un train de mesures coercitives à l’endroit de tout autre agent public qui s’évertuerait à percevoir l’une de 38 taxes supprimées dans le secteur de transport fluvial et lacustre. L’information a été donnée par le ministre de la Communication Lambert Mende Omalanga, au cours d’un point de presse le 8 juillet, en réponse à une question d’un journaliste. Il a précisé que ces mesures vont de l’avertissement à la perte de l’emploi pour tout contrevenant, avant d’indiquer que la suppression de ces taxes s’inscrit dans le cadre, d’une part, de l’amélioration du climat des affaires et, de l’autre, de la politique de la stabilisation des prix des produits locaux sur le marché. Ces prix étaient régulièrement revus à la hausse parce que des opérateurs économiques, dit-il, incluaient, dans le prix de vente, les frais payés pour le compte de ces nombreuses taxes illégales.
Le porte-parole du gouvernement a poursuivi en indiquant que nombreux armateurs et opérateurs économiques sont découragés par la multitude des taxes. Cela est, selon lui, un mauvais signe pour l’amélioration afin d’attirer plus d’investisseurs concernant les prix des produits locaux, il a fait savoir qu’ils étaient. Il a, par ailleurs, rappelé qu’une campagne de sensibilisation et d’explication était menée en vue de l’application sans faille des dispositions du dernier arrêté interministériel. La Commission Économie-finances-reconstruction (ECOFIRE) du gouvernement avait décidé que les perceptions qui n’ont pas été liées à la loi soient immédiatement supprimées ainsi que celles qui se révèlent redondantes.