Chose promise, chose due. Le gouvernement a procédé le mercredi 22 avril au rapatriement des 165 Congolais, majoritairement des femmes et des enfants, qui étaient bloqués à Dubaï aux Émirats arabes unis par un vol affrété d’Air Arabia. Deux cent douze personnes sont également arrivées de Dubaï le jeudi 23 avril, tandis que deux autres Congolais n’ont pas pu embarquer pour avoir été contrôlés positifs au Covid-19 au moment de prendre place à bord de l’avion. Cette opération est à mettre à l’initiative du gouvernement qui a décidé de ramener au pays tous les compatriotes encore retenus à l’étranger du fait de la fermeture des frontières et de la suspension des vols commerciaux à travers le monde à la suite des mesures de prévention contre le Covid-19. Sylvestre Ilunga Ilunkamba, le 1ER Ministre, est toujours au contrôle en présidant lui-même les séances de travail avec les ministres (Affaires étrangères, Santé, Transports et Communications, etc.) et les responsables de services publics impliqués dans cette opération de rapatriement des compatriotes. Selon le service de communication du cabinet du 1ER Ministre, l’opération de rapatriement va se poursuivre pour ramener à la maison dans les prochains jours les Congolais bloqués dans les autres pays à la cause de la crise sanitaire, aussitôt que les négociations avec les pays d’accueil auront été conclues. Il s’agit notamment des pays comme la République du Congo, de l’Inde, de la Turquie, du Bénin, du Togo, de l’Afrique du Sud, des USA et de la France. Pour rappel, une quarantaine de Congolais ont déjà été rapatriés la semaine du 13 au 19 avril. Ils venaient du Cameroun, de la Belgique et de la Suisse. Eteni Longondo, le ministre de la Santé, a fait savoir que tous les Congolais rapatriées par le gouvernement sont testés puis placés en quarantaine (14 jours) dans des hôtels réservés par le gouvernement avant de rentrer en famille. Plus de 1 200 Congolais sont concernés par cette opération de rapatriement. Selon la ministre des AE, l’opération d’évacuation a été retardée à cause de la difficulté d’identifier tous les ressortissants en situation difficile à l’étranger. C’est pourquoi elle exhorte les Congolais à avoir la culture de se faire identifier auprès des services consulaires (ambassades) chaque fois qu’ils sont en dehors du pays.