Première règle à observer : dépenser judicieusement. Plusieurs études ont montré que bien que le shopping puisse faire du bien de temps en temps, les biens matériels sont loin d’être la clé du bonheur. Une étude parue en 2017 a montré que le fait de dépenser pour se libérer du temps, comme en faisant appel à une femme de ménage ou en payant un jardinier pour qu’il s’occupe de votre pelouse, pouvait améliorer la satisfaction de chacun, peu importe ses revenus. Une étude canadienne de 2015 a aussi montré que même si les achats pouvaient entraîner un certain bien-être ce sont les expériences qui rendent plus heureux sur le long terme.
Le lien social
Des données dévoilées l’an dernier par l’association britannique Age UK ont montré que le fait de garder une activité sociale était l’une des clés du bonheur lorsqu’on vieillit. Après avoir suivi 15 000 personnes âgées de 60 ans et plus, des chercheurs sont arrivés à la conclusion que la participation à des activités sociales, comme aller au cinéma, être membre d’un club de sport ou faire du bénévolat, étaient les manières les plus efficaces pour doper son bien-être et sa santé globale.
Rester actif… partir en vacances
Une étude britannique parue l’année dernière a montré que même à un niveau très faible, l’exercice pouvait augmenter le bien-être, même si l’on ne se rend pas compte que l’on se dépense. Ces recherches menées sur plus de 10 000 sujets ont montré que même une activité modérée, comme la marche, pouvait améliorer l’humeur et le bien-être émotionnel.
Voyager peut rendre plus heureux qu’un nouveau travail, que des fiançailles ou même que de se marier, selon un sondage mené en 2016 auprès de 17 000 personnes par booking.com. Cette étude un brin orientée a montré que le simple fait de prévoir un voyage pouvait considérablement doper son bien-être.
Réduire son temps sur les écrans
Avec l’omniprésence des smartphones et des réseaux sociaux, un nombre croissant d’études s’intéressent aux effets des écrans sur notre humeur. Une étude parue il y a quelques semaines a montré que les ados qui passaient beaucoup de temps sur leur smartphone étaient plus susceptibles de se plaindre d’un certain mal-être que ceux qui évitaient les écrans pour des activités entre amis ou sportives. Une étude danoise menée par le Happiness Research Institute a par ailleurs trouvé qu’en évitant Facebook rien que quelques semaines on pouvait ainsi augmenter son sentiment de satisfaction.